Éducation
C’est parti. Je vote!
La Commission jeunesse de Gatineau (Cj), composée de 26 adolescents des écoles secondaires et de 3 élus municipaux (Sylvie Goneau, Cedric Tessier, Mike Duggan), monte de nouveau au créneau pour sensibiliser les jeunes gatinois à la politique. Grâce à son programme “C’est parti. Je vote!”, elle propose des ateliers dans les classes de secondaire 5, permettant aux jeunes de rencontrer les élus municipaux. C’est environ 2000 élèves qui peuvent découvrir annuellement le parcours politique de nos élus, poser des questions sur le fonctionnement de la ville et les écouter raconter une décision difficile qu’ils ont eu à prendre. C’est également un bon moment pour les élus d’écouter ce que les jeunes ont à dire.
Cette année, la Cj enrichit l’expérience. Les jeunes pourront s’exprimer lors d’une simulation du vote le 2 novembre. Les résultats de leur vote seront annoncés par Radio-Canada le soir même de l’élection du 5 novembre à la fermeture des bureaux de scrutin, 20h00.
Quel est le profil des votants? Âgés de 12 à 17 ans, ils sont 16 738, majoritairement francophones, issus de 4 commissions scolaires (8 écoles, dont 2 anglophones) et de 3 écoles privées. Pour Aylmer, ce sont 1100 élèves à Symmes-D’Arcy McGee et 1797 à Grande-Rivière.
Afin de les aider à se forger une opinion, la Cj s’est engagée à relayer leurs questions auprès des candidats, notamment lors du débat du 10 octobre. Pour l’occasion, la chaîne Radio-Canada s’est associée au projet en fournissant des outils pédagogiques tels que des quiz et un lexique électoral. Tous les vendredis Radio-Canada publiera un journal électronique, dans lequel les jeunes retrouveront un bilan de la semaine électorale, des analyses et des entrevues. Deux réalisations sortent du lot : la carte interactive « quels sont les enjeux des jeunes de Gatineau? » et surtout les clips « En coulisse », tellement revigorants de fraîcheur et d’enthousiasme.
Dans une vidéo diffusée par la Cj, le maire de Gatineau fait preuve d’une grande préoccupation, « ce programme-là doit être exporté ailleurs parce que c’est un problème majeur de toute la démocratie le fait que les gens [ne] votent pas ». Son enthousiasme semble dépasser la simulation puisqu’il affirme que « si on fait une simulation, on va accepter leurs conclusions, même si on n’est pas content ». Il reste donc à espérer que l’expérience dépasse le cadre anecdotique afin que les jeunes la trouvent crédible.
Liens : http://cjgatineau.ca/