LETTRE
Front et Brook : un coin oublié
Dans sa lettre au Bulletin du 6 septembre, Dave Beauchamp parlait du piètre état d’un parc négligé par la ville, celui au coin de Front et Brook : manque d’entretien, absence de bancs et de poubelles, clôtures enlevées et toujours pas remplacées, passage bloqué par un arbre effondré. Ce parc est largement utilisé par les résidents, mais aussi par les jeunes écoliers. C’est d’ailleurs le trajet que je préfère pour mon fils de 9 ans, qui s’y trouve beaucoup plus en sécurité lorsqu’il circule à vélo. Mentionnons aussi les services de garde qui s’y rendent régulièrement pour y faire jouer les enfants. Ce parc pourrait être un paradis, hiver comme été, car il offre un bel espace pour jouer, circuler ou se reposer, avec ses magnifiques arbres qui manquent cruellement à cette zone où l’asphalte et le béton dominent.
Monsieur Beauchamp parlait aussi de la circulation à l’intersection adjacente à ce parc sans nom. Il y a deux ans, j’ai présenté au service de police une demande de brigadier, demande que j’ai fait signer par les parents du quartier. On m’a répondu qu’après analyse, cette intersection n’était pas considérée comme une priorité. J’estime qu’il y a une dizaine de jeunes qui la traversent matin et après-midi. Je me demande si ce nombre n’augmenterait pas s’il y avait un brigadier pour veiller sur eux. Nos enfants ont besoin de bouger, d’apprendre à se déplacer par des moyens non-polluants, et surtout, de se sentir en sécurité dans leur quartier. C’est à dire qu’il suffirait d’un brigadier posté à cette intersection pour améliorer la qualité de vie des résidents du secteur.
Je me demande aussi, puisque la Ville ne semble pas être disposée à régler ces problèmes – le parc et l’intersection – si nous ne pourrions pas, résidents du quartier, prendre nous-mêmes l’initiative de donner un peu d’amour à ce parc oublié et de trouver quelques volontaires pour faire traverser les enfants. Nos solutions seraient peut-être plus adaptées, et certainement plus satisfaisantes, que celles que la ville pourrait imposer, si jamais elle décide de se pencher sur le dossier. Et pourquoi pas?
Cathy Filion
Aylmer