Bloc Québécois, Pontiac
Jonathan Carreiro-Benoit
Quel est votre emploi à temps plein ?
Je suis d’abord et avant tout un étudiant passionné de recherche proactive sur le terrain. L’histoire et les études anciennes m’ont permis de découvrir des mondes, des individus et de mieux cerner notre place à travers l’évolution de l’humanité.
En matière d’emploi, je suis relativement versatile, l’objectif étant d’acquérir de nouvelles expériences dans un maximum de domaines. Néanmoins, j’ai l’intention de devenir chercheur et enseignant à l’université afin de partager mes passions et mes connaissances avec le plus de gens qu’il me sera possible de rencontrer.
Quelles sont vos passions dans le travail et dans la vie ?
J’adore l’analyse critique et les relations internationales, plus particulièrement celles de l’Antiquité. J’y consacre une grande partie de mes lectures. Je milite également pour la cause environnementale en pratiquant la mentalité PGGR (Petits Gestes Grands Résultats) tous les jours et en me renseignant en participant au maximum de discussions possible.
Ai-je dit que j’adore le plein air également ? La nature a cette capacité infinie de nous bercer et de nous offrir du repos en ne pensant à rien d’autre qu’au moment présent. C’est pour cela que la faune et la flore jouent un grand rôle dans mon engagement politique.
J’adore la musique. C’est une forme d’art purement et simplement géniale. En quelques notes, on distingue des genres et des cultures de partout. Vous en conviendrez, le folklore québécois est fantastique !
Quelles seraient vos priorités à court et à long termes si vous étiez élu ?
À court terme, il va de soi que l’objectif premier est d’amasser un maximum de financement afin de remédier aux nombreuses crises en Outaouais. Vous le savez sans doute, l’Outaouais est l’une des régions les plus pauvres du Canada et pourtant les fédéralistes sont si fiers de dire que nous sommes la région de la Capitale-Nationale. Je regrette, mais les faits ne correspondent aucunement à la réalité. D’une part, l’Outaouais se comporterait nettement mieux si Québec disposait des ressources nécessaires à notre développement. D’autre part, ce n’est pas à Ottawa que les décisions nous concernant doivent se prendre.
À long terme, toujours dans cette même dynamique, il va de soi que je désire que les décisions soient prises par les gens du milieu Il faut diriger les prises de décisions vers les régions afin de s’attaquer aux réels enjeux. De plus, il faut impérativement protéger la gestion de l’offre, qui est le pivot de notre production fermière. Elle ne doit plus jamais être une monnaie d’échange. Finalement, en raison de notre position géographique stratégique, il me semble logique de développer un tourisme local en lien avec, justement, la faune et la flore. Trop de potentiel a été gâché par des années d’incompétence fédérale.