LETTRE
La très « belle province »
Parcourir notre très « belle province » nous plonge dans un enivrement permanent. Notre million et demi de km2 de territoire pourrait se résumer à une attrayante suite de hameaux et de bourgs, tous aussi charmants les uns que les autres, de villes chargées de dynamisme conjuguant l’ancien au contemporain et d’un urbanisme convivial à échelle humaine avec ses ruelles, escaliers, fontaines et espaces fleuris qui nous incitent à la découverte. Notre Québec c’est aussi un chapelet de milliers d’églises et de cathédrales magnifiquement conservées, dans lesquelles il est si agréable de s’y rafraichir naturellement en été ou de s’y recueillir en admirant les ouvrages architecturaux qui les ornent, fruit d’un savant savoir-faire de nos maîtres artisans, passés et présents.
Quiconque arrive dans notre contrée constate tout de go ce souci constant du détail architectural et patrimonial et l’utilisation abondante de matériaux nobles. Le bonheur de croiser sur son chemin ces moulins à eau ou à vent en pierres des champs, ces coquettes demeures érigées pièce sur pièce en bois équarris ou en rondins, en pierre de taille ou brutes, ces toits en ardoise, ces balcons en fer forgé ou ces corniches ponctuée de caissons moulurés ou de modillons. Il suffit de pointer notre regard vers le haut pour constater l’omniprésence de ces œuvres d’art. Point étonnant que nous ayons une masse touristique aussi importante année après année.
Cette attention illustre bien notre sollicitude collective pour la mise en valeur de notre patrimoine matériel comme en témoigne tout près de nous, les 14 panneaux d’interprétation historique récemment disséminés dans le secteur Aylmer.
M. Nguyen,
District de Hull-Wright