Le Bilan des activités policières de 2017
Le Service de Police de la Ville de Gatineau (SPVG) présentait, mardi le 8 mai, le bilan des activités policières pour l’année 2017. Plusieurs données ressortent du rapport.
En premier lieu, il faut dire que le Service de police de Gatineau a dû intervenir plus souvent qu’en 2016. 71 338 appels, de la part de citoyens, ont mené à une intervention policière, soit une hausse de 2 % par rapport à 2016. D’ailleurs, le nombre total d’infractions commises a augmenté de 1 % en 2017. En 2017, il y a eu 1448 voies de faits simples, 320 agressions sexuelles, 334 agressions armées ainsi que 610 menaces. Un total de 1076 infractions relatives aux drogues et stupéfiants ont été rapportées, soit une légère diminution par rapport à l’an dernier.
En ce qui a trait aux dénonciations d’agressions sexuelles, signe que les gens se trouvent plus prêts à dénoncer qu’auparavant, il a eu 62 plaintes de plus qu’en 2016. Et selon le SPVG, il y a eu davantage de dénonciations dues, en majeure partie, à une forte médiatisation des cas d’inconduites sexuelles de personnalités publiques avec le mouvement #moiaussi.
Comparé à l’an passé, la police a comptabilisé 28 dossiers de plus pour des méfaits de pornographies juvéniles. Un nombre important de cas de pornographies juvéniles (13 %, plus précisément) sont reliés au sextage entre adolescents. Selon le Service de police, il reste de la sensibilisation à faire pour contrer ce phénomène.
En 2017, sur le territoire gatinois, il y a eu plus de 3800 opérations de sécurité routière, ce qui comprend des arrestations dans les zones scolaires, la distraction au volant ou bien la vitesse sur les routes. Il y a eu un total de 3140 collisions de véhicules, dont 6 mortelles.
Malgré le fait que la Société de l’assurance automobile du Québec fasse fréquemment des campagnes contre l’usage du téléphone du cellulaire au volant, 2035 constats ont toutefois été remis à des personnes utilisant leur téléphone cellulaire au volant.
Dans la mêlée de presse du chef de police de Gatineau, Mario Harel a longuement discuté de la nouvelle réalité qui va voir le jour avec la légalisation future du cannabis. « Il y aura certes une augmentation de personnes qui vont consommer du cannabis en prenant le volant. En ce moment, il y a une banalisation des effets du cannabis sur le comportement, particulièrement au niveau des jeunes », dit-il.
Les données du Service de police de Gatineau couvraient l’ensemble du territoire gatinois. Le SPVG n’a pas les chiffres exacts pour le secteur Aylmer.