LETTRE
Le PLQ défend la bureaucratie et les élections scolaires
Depuis 2 ans, le gouvernement Couillard a dépensé un demi-million de dollars pour une vingtaine d’élections scolaires partielles, dont toutes se sont déroulées avec des taux de participation ridicules. Contrairement au Parti libéral, la CAQ estime que ces élections n’ont pas leur place. Cet argent serait beaucoup mieux investi en services aux élèves que dans des élections bidon.
Pourtant, il y a un an, c’est un ancien ministre de l’Éducation libéral qui déposait un projet de loi pour abolir les élections scolaires, avant de reculer. C’est simple : Philippe Couillard a cédé au lobby des commissions scolaires.
Le premier ministre faisait le constat, comme beaucoup de gens du milieu de l’éducation, qu’avec un taux de participation de seulement 5 %, la démocratie scolaire ne fonctionne plus. Le nouveau ministre de l’Éducation a fait adopter un autre projet de loi qui n’abolit pas les élections scolaires. Un taux de participation de seulement 2,5 %, ce n’est pas de la démocratie ! Nous évaluons à 20 millions de dollars les économies dont le Québec tirerait profit de l’abolition des élections scolaires.
Le député de Chambly, Jean-François Roberge, a interpellé le ministre de l’Éducation au sujet de trois commissions scolaires qui recommandent à leurs enseignants de ne pas enseigner l’ensemble du programme éducatif prévu par le ministère de l’Éducation. En Chambre, le ministre a refusé. Pourtant, un document dont la CAQ a obtenu copie incite clairement les enseignants à faire du nivellement vers le bas. Le ministre Sébastien Proulx n’a pas le courage de mettre au pas les commissions scolaires qui refusent d’enseigner le programme du ministère. Les libéraux défendent toujours la bureaucratie scolaire plutôt que l’intérêt des élèves.
François Legault, la Coalition Avenir Québec (CAQ)
Québec