Les boîtes de dons mieux supervisées à compter d’avril
Il n’y aura plus de boîtes de dons mal entretenues à Gatineau à partir du 1er avril. Les boîtes seront dorénavant nettoyées régulièrement par des équipes de la Ville.
La nouvelle réglementation avait été présentée aux élus municipaux en décembre. La Ville avait pris cette décision pour réduire le nombre de matières résiduelles, mais également pour désengorger les boîtes, qui souvent débordent.
De même, la nouvelle réglementation avantagera les boîtes d’OBNL de la région. « Non seulement les Gatinois auront plus confiance d’utiliser les boîtes, mais il n’y aura plus de boîtes installées sans permission sur les terrains privés », dit Yvonne Dubé, directrice générale de l’organisme Grands Frères Grandes Sœurs de l’Outaouais (GFGSO).
« Depuis des années, les boîtes ont été distribuées de façon sauvage sur tout le territoire de Gatineau », relate le président régional de la St-Vincent de Paul, Alain Talbot. L’organisme dit à sa clientèle de venir porter les dons au comptoir pour s’assurer qu’ils se rendent bel et bien à destination.
« L’objectif sera de favoriser le dépôt des articles dans des boîtes qui appartiennent à des OBNL de la région, ou à des OBNL qui ont une grande partie de leurs activités dans la région. », dit le maire de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin.
Avant de mettre en place et d’exploiter une boîte de don, les gens doivent avoir obtenu un permis d’exploitation valide de la Ville, au coût de 60$. Ce permis est admissible pour une période d’un an. Un nombre maximal de 3 boîtes est autorisé par terrain.
Se distinguant de Gatineau, la Ville de Montréal autorise seulement les organismes de bienfaisance enregistrés auprès de l’Agence du revenu du Canada à installer des boîtes de dons. À Gatineau, elles sont tolérées sur les propriétés privées, bien qu’il doit y avoir « maintien d’un certain niveau de propreté et absence de nuisances ».
Les dessous du PGMR
La réglementation touchant les boîtes de dons est inspirée du Plan de gestion des matières résiduelles 2016-2020 (PGMR). La Ville, comme toutes les autres municipalités du Québec, doit réduire ses déchets, sous l’obligation du gouvernement provincial.
Le gouvernement du Québec a adopté sa Politique de gestion des matières résiduelles en 1998.
Au pays, la responsabilité de la gestion des déchets solides municipaux (DSM) est partagée entre les trois paliers gouvernementaux.
Les renseignements concernant les demandes de permis pour les organismes voulant se procurer des boîtes de dons seront annoncés prochainement.