Parc Champlain, étude sur le sentiment d’appartenance des résidents
A l’automne 2016, l’Association du Parc Champlain et des environs a retenu les services d’une consultante pour faire l’analyse du sentiment d’appartenance des résidents à leur quartier. La consultante a considéré cinq questions : Quels sont les éléments caractéristiques à l’endroit? Est-ce que la zone couverte par l’association rencontre les caractéristiques du voisinage? Comment l’association peut-elle accroître le sentiment d’appartenance chez ses résidents? Et comment améliorer la communication entre résidents ainsi qu’avec l’association?
Outre la révision de documents et découpures de presse, l’examen de subventions octroyées à d’autres associations de résidents et l’examen de communications utilisées par d’autres associations, la consultante a également soumis un sondage électronique à 600 résidents. De ceux-ci, quatre-vingt deux membres et trente huit non-membres ont répondu au sondage. Lors du cocktail annuel tenu le 8 mars 2017, on a lancé une consultation et quarante résidents se sont exprimés.
En somme, les résidents étaient reconnaissants de cette démarche et confirment que l’association joue un rôle vital dans la communauté du Parc Champlain.
Cependant, peu de résidents se sont montrés prêts à consacrer plus de temps à l’association. Pour plusieurs, la famille et le travail occupent déjà énormément de leur temps; beaucoup de familles ont plusieurs enfants et des horaires de travail chargés.
Certains intervenants croient que l’association doit améliorer sa communication avec les résidents. Plusieurs auraient souhaité en connaître davantage sur les activités de l’association; si un réseau de communication local était établi, ils croient que l’association pourrait améliorer la publicité de ses événements, faire appel à du bénévolat et ce faisant, donner aux voisins l’occasion de mieux se connaître.
Voici les recommandations du rapport de la consultante: recentrer la mission de l’association vers l’amélioration de la qualité de vie et créer un réseau de communication, déposer une demande de subvention auprès du programme de support aux communautés de Gatineau, organiser des activités requérant moins de temps et énergie, mettre sur pied des sous-comités qui rehausseraient la participation des membres, faire valoir les succès de l’association, omettre certaines rues du territoire desservi (tout en permettant à ses résidents d’agir comme membres auxiliaires) et mettre sur pied un réseau média qui permettrait aux résidents de partager leurs idées et que l’association puisse publier ses annonces.
(Trad. : CL)