QUESTIONS ET RÉPONSES DE TOUS LES CANDIDATS
GATINEAU
Olivier Clavet
Nouveau Parti Démocratique (NPD)
- Tout le monde est préoccupé par les tarifs douaniers et l'escalade des tensions économiques avec les États-Unis. Comment pensez-vous que cela affectera la région de l'Outaouais et la circonscription de Gatineau, et que pourrait faire le gouvernement fédéral pour en atténuer l'impact?
Nous devons aider notre monde. Il faut revoir en profondeur notre système d'assurance-emploi et s'assurer que l'aide pour les travailleurs et les travailleuses arrive le plus vite possible. Des pertes d'emplois sont à prévoir ainsi qu'une augmentation du coût de la vie. Pour y faire face, le NPD va se battre pour abolir la TPS sur les produits et services essentiels, plafonner les prix de biens essentiels à l'épicerie, et s'attaquer à la crise du logement en construisant 3 millions d'unités de logement abordable, social et communautaire.
- Compte tenu de la flambée du prix des loyers, comment utiliserez-vous les ressources fédérales et les pouvoirs réglementaires pour alléger ce fardeau pour vos électeurs?
Nous allons réserver 100 % des terrains fédéraux à la construction de logements abordables, sociaux et communautaires. Nous investirons également 4 milliards de dollars dans le Fonds de protection des loyers pour retirer des logements du marché spéculatif et protéger leur accessibilité. De plus, nous construirons plus de 3 millions de logements d’ici 2030, et nous interdirons l’achat de logements abordables par des géants de l’immobilier pour assurer une véritable accessibilité à long terme.
- Le gouvernement fédéral a aboli la taxe carbone pour les consommateurs, tandis que le Québec a conservé la sienne. Par quoi votre gouvernement remplacera-t-il cette taxe pour que nous puissions atteindre notre objectif de réduction des émissions de carbone?
Ce n’est pas aux travailleurs de payer le prix de la crise climatique. Nous allons maintenir la taxe carbone sur les grandes industries polluantes et conserver le plafond d’émissions de GES que certains veulent abolir. Nous allons mettre fin aux subventions de près de 30 milliards de dollars par année aux énergies fossiles et investir massivement dans l’adaptation climatique, la transition énergétique et des solutions vertes innovantes.
- Bien que les soins de santé relèvent de la compétence provinciale, comment croyez-vous que le gouvernement fédéral devrait remédier à l'incapacité de la province à fournir ce service essentiel à vos électeurs de la région de l'Outaouais?
Nous allons agir en tant que partenaire responsable avec les provinces. Le NPD propose d’augmenter les transferts fédéraux en santé d’au moins 1 % pour améliorer l’accès à un médecin de famille pour tout le monde. Nous renforcerons la Loi canadienne sur la santé afin de freiner la privatisation croissante et les cliniques privées qui font payer pour des soins de base. Enfin, nous travaillerons avec les provinces pour faciliter la reconnaissance des diplômes étrangers dans le domaine de la santé.
- Compte tenu du paysage culturel unique du Québec et de son engagement en faveur du bilinguisme, comment allez-vous renforcer ces accords et défendre les droits des minorités à leur culture et à leurs médias distincts au sein de la province?
Nous voulons formaliser un nouveau processus de nomination des juges fédéraux en nous assurant que le Québec présélectionne les candidats. Tous les juges nommés devront être bilingues. Nous allons aussi bonifier les programmes de francisation pour les nouveaux arrivants. Les communautés linguistiques minoritaires doivent avoir accès à un écosystème médiatique fort et diversifié, que nous allons soutenir activement. En matière de services essentiels, nous veillerons à ce que les communautés de langue anglaise ne soient pas désavantagées.
Rachid Jemmah
Parti vert du Canada (PVC)
Le candidat n’avait pas répondu au moment d’aller sous presse.
Steven MacKinnon – Député sortant
Parti libéral du Canada (PLC)
- Tout le monde est préoccupé par les tarifs douaniers et l'escalade des tensions économiques avec les États-Unis. Comment pensez-vous que cela affectera la région de l'Outaouais et la circonscription de Gatineau, et que pourrait faire le gouvernement fédéral pour en atténuer l'impact?
Face aux tarifs injustes imposés par l’administration américaine, notre gouvernement demeure fermement déterminé à soutenir les gens de l’Outaouais, du Québec et de partout au pays. C’est le moment de protéger nos emplois, de défendre notre fonction publique et de bâtir une région forte dans un Canada fort. En éliminant les barrières interprovinciales, nous renforçons notre économie locale et créons de nouvelles opportunités pour nos entreprises.
Nous agissons aussi pour protéger les plus vulnérables. Afin d’aider les aînés à faire face à cette période d’incertitude économique, nous augmentons le Supplément de revenu garanti et nous réduisons de 25 % le retrait minimal obligatoire des fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR) pendant un an.
Pour répondre directement à l’impact des tarifs américains, nous avons mis en place des mesures temporaires ciblées. Nous avons suspendu la période d’attente de l’assurance-emploi pour six mois, assoupli les règles sur les indemnités de départ, et ajusté les taux de chômage régionaux pendant trois mois. Ces mesures permettront aux travailleurs touchés de recevoir leurs prestations plus rapidement et pour une plus longue durée.
- Compte tenu de la flambée du prix des loyers, comment utiliserez-vous les ressources fédérales et les pouvoirs réglementaires pour alléger ce fardeau pour vos électeurs?
Face à une crise du logement aggravée par la hausse des tarifs, nous lançons le plan de logement le plus ambitieux depuis la Seconde Guerre mondiale, avec pour objectif de doubler le nombre de mises en chantier annuelles au Canada. Depuis 2021, notre gouvernement a investi 83 millions de dollars à Gatineau pour accélérer la construction de logements sociaux et abordables, répondant aux besoins des familles, des étudiants, des aînés et des personnes vulnérables. Des projets comme Les Apprentis, Mon Chez Nous inc., Square Urbania et les logements de l’UQO offrent des milieux de vie adaptés à ceux qui en ont le plus besoin.
Alors que M. Poilievre propose d’éliminer des solutions efficaces comme le Fonds d’accélération du logement — qui permettra pourtant la construction de centaines de logements abordables dans notre région — nous faisons le choix d’agir avec détermination pour assurer l’abordabilité et la disponibilité du logement. Notre plan vise à éliminer les obstacles pour accélérer les mises en chantier, à réduire les coûts de construction grâce à des investissements dans les infrastructures essentielles, à supprimer la TPS sur l’achat d’une première propriété dont la valeur est inférieure à un million de dollars — ce qui pourrait faire économiser jusqu’à 50 000 $ aux familles — ainsi qu’à lancer « Maisons Canada » afin de relancer l’engagement du gouvernement fédéral dans la construction de logements. En misant sur des solutions concrètes et audacieuses, nous répondons à l’urgence de la situation tout en bâtissant un avenir plus juste et plus accessible pour tous.
- Le gouvernement fédéral a aboli la taxe carbone pour les consommateurs, tandis que le Québec a conservé la sienne. Par quoi votre gouvernement remplacera-t-il cette taxe pour que nous puissions atteindre notre objectif de réduction des émissions de carbone?
Nous avons retiré la taxe carbone pour les consommateurs, car elle était devenue trop polarisante. Toutefois, nous demeurons fermement engagés à la maintenir pour les grands pollueurs — une responsabilité que M. Poilievre souhaite éliminer entièrement. Au Québec, comme en Colombie-Britannique, la taxe fédérale sur le carbone ne s’appliquait pas, puisque ces provinces avaient déjà mis en place leur propre système de tarification du carbone. Nous respectons pleinement cette autonomie. Pour la suite, nous mettrons en œuvre un nouveau plan environnemental, adapté aux réalités d’aujourd’hui, dont les détails seront dévoilés très prochainement. Nous accélérerons la réalisation de projets d’énergie propre, investirons dans les minéraux critiques, et ferons du Canada une superpuissance énergétique afin de renforcer notre sécurité énergétique et de créer des emplois durables partout au pays.
- Bien que les soins de santé relèvent de la compétence provinciale, comment croyez-vous que le gouvernement fédéral devrait remédier à l'incapacité de la province à fournir ce service essentiel à vos électeurs de la région de l'Outaouais?
Depuis 2021, en plus des dizaines de milliards en transferts canadiens en matière de santé, notre gouvernement a investi massivement en soutien aux familles. Pour faire face au coût de la vie, notre gouvernement a significativement augmenté l’Allocation canadienne pour enfant, plus de 309 millions de dollars ont été versés aux familles de Gatineau. À cela s’ajoute le Régime canadien de soins dentaires, qui permet aux familles et aux aînés d’avoir accès à des soins abordables et essentiels à leur bien-être. Malgré ces investissements fédéraux majeurs, la situation en santé dans la région de l’Outaouais demeure totalement inacceptable. Les Gatinois.es attendent depuis trop longtemps des services équitables et accessibles. Nous n’allons pas rester les bras croisés.
- Compte tenu du paysage culturel unique du Québec et de son engagement en faveur du bilinguisme, comment allez-vous renforcer ces accords et défendre les droits des minorités à leur culture et à leurs médias distincts au sein de la province?
Le Québec reflète une multiculturalité croissante qui enrichit notre société. La Loi sur les langues officielles encadre de nombreuses initiatives dans des secteurs comme l’économie, l’éducation, l’immigration et la santé. Pour mieux répondre aux besoins d’une société en évolution, le gouvernement a modernisé cette loi afin de renforcer la promotion et la protection du français et de l’anglais partout au pays. Cette modernisation reconnaît le déclin du français au Québec et l’importance de renforcer sa vitalité. Elle tient aussi compte des défis uniques auxquels font face les communautés d’expression anglaise dans la province. Notre gouvernement demeure fermement engagé à défendre les deux langues officielles et à soutenir les communautés linguistiques en situation minoritaire. Cela passe aussi par un appui renouvelé à Radio-Canada/CBC, un média public essentiel à la diffusion d’une information de qualité en français et en anglais, y compris en région. Les investissements dans ce diffuseur assurent une représentation équitable des communautés et renforcent l’accès à des contenus qui reflètent la diversité linguistique et culturelle du Canada. En misant sur des institutions fortes, nous faisons en sorte que le français et l’anglais continuent de s’épanouir partout au pays.
Richard Nadeau
Bloc Québécois
- Tout le monde est préoccupé par les tarifs douaniers et l'escalade des tensions économiques avec les États-Unis. Comment pensez-vous que cela affectera la région de l'Outaouais et la circonscription de Gatineau, et que pourrait faire le gouvernement fédéral pour en atténuer l'impact?
L’Outaouais est une région à la fois urbaine et rurale, avec un secteur agricole fort, particulièrement vulnérable aux attaques contre la gestion de l’offre, notamment dans les domaines laitier, de la volaille et des œufs. L’entrée en vigueur de nouveaux tarifs douaniers réciproques dès le 9 avril risque d’envenimer la situation. De plus, l’industrie forestière, déjà en conflit prolongé avec Washington, subit des tarifs illégaux. Le Bloc Québécois propose de soutenir le secteur en instaurant une charte du bois fédérale, en encourageant l'utilisation de bois québécois, et en garantissant des prêts à l’industrie. D’autres mesures proposées incluent une subvention salariale pour prévenir les pertes d’emploi, des lois obligeant le fédéral à acheter local, une représentation québécoise dans les négociations commerciales, et un appui à la diversification économique. Des projets structurants touchant l’aérospatiale, les infrastructures, la pêche et la culture sont également mis de l’avant afin d’atténuer les impacts régionaux des tensions économiques.
- Compte tenu de la flambée du prix des loyers, comment utiliserez-vous les ressources fédérales et les pouvoirs réglementaires pour alléger ce fardeau pour vos électeurs?
Le Bloc Québécois réclame le transfert sans condition au Québec de tous les fonds fédéraux destinés au logement, une compétence exclusive du Québec. Il travaillera à simplifier les programmes de la Stratégie nationale sur le logement (SNL) et à les arrimer aux programmes québécois. Il demande aussi que la définition fédérale de « logement abordable » soit adaptée aux réalités régionales pour favoriser la construction de logements réellement abordables. Le Bloc veut augmenter la proportion de logements hors marché à 20 %, bonifier les seuils de rénovation des HLM, et freiner la spéculation immobilière en resserrant les règles sur les « flips ». Il propose aussi d’abolir la TPS pour les premiers acheteurs et de créer des incitatifs à la construction de logements abordables. Enfin, il souhaite que le gouvernement fédéral vende ses terrains sous le prix courant pour faciliter leur acquisition par des organismes sociaux et communautaires.
- Le gouvernement fédéral a aboli la taxe carbone pour les consommateurs, tandis que le Québec a conservé la sienne. Par quoi votre gouvernement remplacera-t-il cette taxe pour que nous puissions atteindre notre objectif de réduction des émissions de carbone?
Le Bloc Québécois propose de taxer les profits excessifs des compagnies pétrolières et gazières, en réinvestissant ces revenus dans des projets d’adaptation aux changements climatiques. Il défend fermement le principe du pollueur-payeur et la tarification du carbone à l’échelle canadienne. Le Bloc soutient également le système québécois de plafonnement et d’échange avec la Californie et l’État de Washington, et invite d’autres provinces à s’y joindre. L’abandon de la tarification du carbone par Ottawa menace l’avantage comparatif du Québec et nuit à sa capacité de diversification économique, notamment vers l’Europe. Le Bloc s’oppose au financement des pétrolières avec l’argent des Québécois et soutient plutôt la transition vers une économie durable, équitable et juste, en solidarité avec les travailleurs, mais jamais au détriment de l’environnement ni au profit des grandes compagnies.
- Bien que les soins de santé relèvent de la compétence provinciale, comment croyez-vous que le gouvernement fédéral devrait remédier à l'incapacité de la province à fournir ce service essentiel à vos électeurs de la région de l'Outaouais?
La situation en Outaouais est particulièrement préoccupante en raison de sa proximité avec l’Ontario, qui aggrave la pénurie de personnel de santé. Le Bloc Québécois estime qu’il faut d’abord s’attaquer au déséquilibre fiscal entre Ottawa et Québec pour donner à la province les moyens de bien financer ses services de santé. Le Bloc réclame depuis longtemps une hausse substantielle et récurrente des transferts fédéraux en santé. Alors qu’à l’origine le financement fédéral représentait 50 % des dépenses, il est aujourd’hui d’environ 23 %. Le Bloc appuie la demande du Québec et des provinces de faire passer cette part à 35 %. L’amélioration du système de santé passe par une contribution fédérale accrue, stable et respectueuse des compétences québécoises.
- Compte tenu du paysage culturel unique du Québec et de son engagement en faveur du bilinguisme, comment allez-vous renforcer ces accords et défendre les droits des minorités à leur culture et à leurs médias distincts au sein de la province?
Le Bloc Québécois reconnaît les Québécois d’expression anglaise comme une communauté de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) et défend leurs droits dans une approche différenciée. Contrairement aux communautés francophones hors Québec, l’anglais n’est pas menacé au Canada. Ainsi, le Bloc propose que les « mesures positives » de la Loi sur les langues officielles servent en priorité à promouvoir le français. Il réaffirme la prééminence de la Charte de la langue française du Québec sur la loi fédérale. En matière de médias, le Bloc appuie le financement de CBC/Radio-Canada et s’oppose à toute coupe budgétaire. Il reconnaît l’importance de CBC pour les anglophones québécois, et défend la production de contenus originaux reflétant leur spécificité culturelle. Le Bloc est le seul parti fédéral à soutenir officiellement l’ensemble des positions de l’État québécois sur les langues officielles.
Kethlande Pierre
Parti conservateur du Canada (PCC)
La candidate n’avait pas répondu au moment de mettre sous presse.
Mathieu Saint-Jean
Parti populaire du Canada (PPC)
- Tout le monde est préoccupé par les tarifs douaniers et l'escalade des tensions économiques avec les États-Unis. Comment pensez-vous que cela affectera la région de l'Outaouais et la MRC de Pontiac, et que pourrait faire le gouvernement fédéral pour en atténuer l'impact?
L’Outaouais et la MRC de Pontiac dépendent du commerce transfrontalier, du tourisme et de l’exportation de nos ressources. Les tensions avec les États-Unis nuisent à nos entreprises, nos agriculteurs et nos travailleurs. Trop souvent, le gouvernement actuel choisit la confrontation idéologique au lieu de bâtir des relations commerciales stables.
Le Parti populaire du Canada veut restaurer un climat de respect mutuel. Nous défendrons un libre-échange équitable, sans quotas ni subventions inutiles. Ottawa doit cesser de jouer au bras de fer politique avec Washington et protéger nos secteurs stratégiques avec du bon sens. Moins d’ingérence fédérale, plus d’agilité locale : c’est ainsi qu’on protégera notre économie régionale.
- Compte tenu de la flambée du prix des loyers, comment utiliserez-vous les ressources fédérales et les pouvoirs réglementaires pour alléger ce fardeau pour vos électeurs?
La crise du logement est aggravée par une immigration massive mal planifiée et des politiques fédérales qui gonflent artificiellement la demande. Le PPC propose de réduire les seuils d’immigration à un niveau soutenable, afin de rééquilibrer l’offre et la demande.
Nous abolirons les programmes fédéraux qui nuisent au marché libre, et soutiendrons la réduction des taxes sur les matériaux de construction. Moins de bureaucratie, plus de liberté pour les municipalités et les bâtisseurs. Notre approche vise à rendre la propriété accessible à la classe moyenne, pas à enrichir les grandes banques et les fonds de pension.
- Le gouvernement fédéral a aboli la taxe carbone pour les consommateurs, tandis que le Québec a conservé la sienne. Par quoi votre gouvernement remplacera-t-il cette taxe pour que nous puissions atteindre notre objectif de réduction des émissions de carbone?
Nous ne remplacerons pas une taxe injuste par une autre. Le PPC supprimera définitivement la taxe carbone sans en imposer une nouvelle. Nous croyons que l’innovation et les choix individuels sont plus efficaces que la punition fiscale.
Nous allons investir dans l’innovation locale, éliminer les subventions aux grandes compagnies polluantes, et promouvoir des solutions réalistes, comme l’énergie hydroélectrique ou la production locale. L’environnement doit être protégé par des moyens efficaces, pas par des taxes qui appauvrissent les familles.
- Bien que les soins de santé relèvent de la compétence provinciale, comment croyez-vous que le gouvernement fédéral devrait remédier à l'incapacité de la province à fournir ce service essentiel à vos électeurs de la région de l'Outaouais?
Ottawa doit respecter les compétences provinciales, pas les remplacer. Le PPC propose d’augmenter les transferts fédéraux en santé, mais sans condition idéologique. Cela donnera au Québec plus de marge de manœuvre pour répondre aux besoins locaux.
En Outaouais, les délais sont inacceptables. La solution ne viendra pas de bureaucrates à Ottawa, mais d’une autonomie provinciale réelle, appuyée par un financement stable et prévisible. Le rôle du fédéral est de soutenir, pas de centraliser.
- Compte tenu du paysage culturel unique du Québec et de son engagement en faveur du bilinguisme, comment allez-vous renforcer ces accords et défendre les droits des minorités à leur culture et à leurs médias distincts au sein de la province?
Le Québec est une nation au sein du Canada. Le PPC respecte ce statut tout en protégeant les droits de tous les citoyens. Nous défendons un bilinguisme fondé sur le respect et la liberté, pas sur l’imposition.
Nous voulons que les communautés culturelles – francophones comme anglophones – aient un accès équitable au financement, à la culture et aux médias, sans favoritisme ni discrimination. Ottawa doit sortir des jeux identitaires et s’en tenir à son rôle de protecteur des droits individuels, dans le respect des réalités québécoises.