ÉDITORIAL
Si tu veux la paix, prépare la guerre?
Il y a une semaine, je sortais de ma voiture, très perplexe. Il y a une semaine, je n’aurais jamais pensé que le titre de mon éditorial prendrait une telle dimension au moment où vous le liriez. Sur le chemin du travail, le matin, je venais d’écouter une entrevue à Radio-Canada entre l’animateur et un ancien militaire haut-gradé et professeur d’université en travail social. C’était le 11 novembre et pas une seule fois n’avait été évoqué l’origine de cette journée extrêmement suivie au Canada. En ce jour du Souvenir, personne ne se souvenait que nous commémorions l’armistice entre la France et l’Allemagne en 1918, c’est-à-dire la signature d’un accord pour terminer la Première Guerre mondiale.
Vous me direz : « Et bien? L’important est de se rappeler le sacrifice de nos soldats dans les différents conflits armés ». Or, selon moi, il y a dans la manière dont nous vivons cette journée-là une première chose qui me gêne : notre admiration pour leur sacrifice, les émotions qui nous submergent à l’idée de leur mort, les stèles et statues que nous leur érigeons, cela n’est pas loin de l’idolâtrie. Souvenons-nous en effet qu’être militaire, conscrit ou professionnel, c’est apprendre à tuer. En quoi est-ce noble ou beau? Oui, mais nous n’avons pas toujours le choix, rétorqueriez-vous, il peut y avoir de bonnes raisons : la démo-cratie, la liberté, le devoir de protection de sa famille, l’instinct de survie, etc. Il est certain qu’une fois arrivé face à face, une arme à la main, il est peut-être un peu tard pour commencer des pourparlers de paix… Mais ne nous racontons pas d’histoire : un soldat à apprend à tuer. Point.
C’est là que mon premier éditorial devient un autre éditorial. Tout d’un coup, nous sommes vendredi 13 novembre au soir. J’écoute Radio-Canada en même temps que je suis le fil d’actualité sur le site internet du journal français Libération. Et je suis sous le choc. 120 morts au bas mot, dans des circonstances dignes des pays en guerre du Proche-Orient. Mais c’est à Paris. C’est bien le pays que j’ai quitté il y a dix ans… et ce n’est plus le même; ce ne sera jamais plus le même. Et je sais qu’il n’est pas bon d’écrire à chaud... Je sais aussi que cela va pousser tout le monde vers plus de peur, plus de paranoïa, et donc vers plus de sécurité, et moins de compréhension, moins de tolérance. Pourtant, des soldats et des policiers, il y en avait beaucoup en France, à Paris. Alors? Alors, là est la limite au discours sécuritaire : le terrorisme trouve son terreau dans la pauvreté, la misère morale et le manque d’éducation; le terrorisme est le refuge des dé-sespérés; le terrorisme est une arme de faibles. On ne pourra jamais placer un policier derrière chaque citoyen, ni en France ni au Canada; en revanche, on peut les battre sur le terrain de l’idéologie, par une éducation forte, ici comme ailleurs, qui prévient leur force de persuasion. Surtout, assurons-nous que partout, on aide à construire des écoles, former des maitres, pour que tous et toutes puissent apprendre les langues, les maths et l’histoire; afin que ces enfants-là développent un esprit critique, se souviennent pour ne pas reproduire les erreurs du passé, afin que ces enfants-là ne se laissent pas charmer par la rhétorique pernicieuse des extrémistes de tout poil.
Souvenons-nous donc avec respect et empathie, mais sans naïveté ou mensonge. Faisons face avec toute la force de notre volonté et de notre raison.
Réponse a Mrs Didier Péries, “Si tu veux la paix prépare la guerre”
Selon vous nos soldats Canadiens sont seulement des personnes entrainer a tuer, avec aucune autre consciences.
Et bien laisser moi vous dire chers monsieur qu’ils sont plus que vous l’imaginer, ils sont des libérateurs, des représentants de l’ordre des gens qui sont près a sacrifier leurs vies pour donner espoirs a des gens qui vivent des moments extrêmes. Des soldats d’une nation bien nantie avec des valeurs de reconnaissance envers leur pays, mais qui sentent le besoin de servir leur nation en donner le meilleur d’eux même pour améliorer l’état pitouiable que de gens puis vivre sur cette terre.
Si pour vous concernent la perte de ses soldats en pleurent sur une pièce de granit vous semble ridicule, car ils étais seulement la pour tuer. Alors vous devriez réfléchir un peu plus car ses soldats non pas eu le choix, le gouvernement leurs imposait d’aller se battre pour libéré ses peuples qui n’on j’aimais désirerai une telle animosité de l’hêtre humain.
Soldats Canadiens Français ou Anglais se sont engager pour délivrer leurs souffrances et travailler ensembles pour unir leurs forces pour mettre fin ses guerres.
Si non votre article ne serait surement pas écrite en français ou en anglais, mais en Aleman!
Pour que le jour du souvenir reste un moment de recueille pour tous les Canadiens de générations en générations. Peut importe leurs croyances ou races ,ou descendances.
Mrs Didier Péries vous m’avez tire une balle au cœur avec cette article.
Svp pour moi ex militaire (ou selon vous soldat) et mon fils caporal Gauthier présentement en mission, à l’avenir ayez un peu plus de respect pour nos militaires.
P.S
Et vous dévirez dire avec fierté avec le nom bien Français que vous avez (Je suis Charlie).
Commentary