LETTRE
Un peu de rigueur journalistique, ce serait bien...
C’est avec beaucoup de stupéfaction que j’ai appris en lisant l’éditorial de Didier Périès “Un verre de lait, c’est bien...” que quantité de faits prouvés seraient passés sous silence par les producteurs laitiers comme les taux d’hormones et d’antibiotiques anormalement élevés contenus dans le lait. M. Périès a toutefois omis de citer ses sources et d’indiquer d’où venaient ces « faits prouvés ».
La réalité est que le Canada a mis en place des normes très rigoureuses en ce qui a trait à la qualité du lait et que tout lait doit être analysé pour détecter la présence de résidus d’antibiotiques avant qu’une usine de transformation ne les accepte. Ainsi, il y a annuellement, 2,2 millions de cueillettes de lait qui sont réalisées dans les fermes laitières du Canada et moins de 0,0009 % des échantillons analysés présentent des traces d’antibiotiques. Le chargement de lait contaminé sera alors rejeté et les producteurs fautifs se verront imposer de lourdes amendes. Ces informations sont facilement accessibles auprès de Santé Canada, du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec et des sites L’Agriculture plus que jamais! et Extenso, le Centre de référence sur la nutrition de l’Université de Montréal.
Il aurait été intéressant de savoir quels documents a bien pu consulter M. Périès avant d’affirmer que les humains consomment ces poisons contenus dans le lait et d’alimenter une psychose collective entourant la présence d’hormones et d’antibiotiques dans les produits laitiers.
Claude Naubert,
Aylmer