Chronique / Opinion
Ville de Gatineau active au début d’avril
Ariann Bouchard
Les 3 et 4 avril derniers avaient lieu les réunions des Comités, plénier et exécutif, de la Ville de Gatineau. À qui veut suivre les affaires municipales, toutes les séances sont offertes en s’abonnant aux webdiffusions sur site web de la Ville. Il est donc possible d'écouter en direct les délibérations des rubriques à l’ordre du jour.
Le sujet principal du Comité plénier concernait la permission pour les chiens de se promener dans les parcs de la Ville et la gestion qu’impliquerait cette modification aux règlements municipaux. La Ville prévoit un budget de 40 000 $ en communications afin de s’assurer que les citoyens et les maîtres des chiens comprennent ce que peuvent, et ne peuvent pas faire nos amis à quatre pattes sur les carrés de verdure municipaux.
Le projet prévoit également une augmentation de tâches pour les gardiens de chiens (les employés ou contractuels municipaux qui policent le comportement des maîtres et de leurs pitous) dans les parcs. Je ne connaissais pas l’existence d’un tel métier. Ici, je dois admettre que je suis nouvelle résidente de Gatineau depuis un peu moins de deux ans. J’ai toujours pensé que les gardiens premiers des chiens étaient les propriétaires des compagnons. S’il faut « garder » ou surveiller un être, il me semble qu’il faille surveiller les propriétaires puisqu’ultimement, ce sont eux les premiers responsables des conséquences des comportements de leurs membres de famille à quatre pattes. Même mon adolescente de 13 ans comprend que pour des raisons de salubrité et d’hygiène publique, il faut ramasser les déjections de Monsieur le Chien. L’entrée en vigueur est prévue prochainement. À suivre.
En regardant l’ordre du jour du Comité exécutif, ma première observation concerne le nombre de secteurs représentés. Pour une ville de 281 781 résidents et ses 341 km2 (Mamot 2017) il y a presque autant de secteurs (18 services) que le pays de 36,96 millions de populations (Stats Can au 1er janvier 2018) et ses vingt-cinq (25) comités permanents pour 9 985 millions km². Cela n’est qu’un commentaire. Ce sujet pourrait faire l’objet d’une chronique en soi.
Il y avait peu de sujets à discussion pour les membres de l’exécutif. Sous les Services d’infrastructures, quelques modifications à la réglementation du stationnement dont celle pour les rues Victor-Beaudry et Arthur-Quesnel dans le district Deschênes ont été présentées par M. Duggan.
L’étude de la soumission pour l’entretien des aménagements paysagers du boulevard des Allumettières. Faut-il vraiment que ce contrat soit réétudié à chaque année sachant qu’il va de soi que ces aménagements sont entretenus de façon continue ?
Pour les Services des loisirs, le sujet y figurant fut le dépôt du rapport des réductions accordées aux organismes pour le coût de location des salles à la Maison du citoyen. Si l’on doit accorder des rabais aux organismes du milieu, peut-être vaudrait-il mieux revoir la tarification ou la politique de location des salles municipales afin de rendre accessibles ces espaces à un plus grand nombre. Non ?
Enfin, pour ce qui est du Service des finances, il y avait les comptes à payer. Il va de soi que dans une saine gestion budgétaire, il ne faut pas laisser les factures trainer.
Mme Miron ira à Sept-Îles représenter la Ville pour le 31e colloque du réseau Les Arts et la Ville en juin. Excellente ambassadrice pour la Ville, je suis sûre qu’elle saura y tisser des liens afin de promouvoir nos événements culturels et artistiques locaux.