LETTER
LETTRE
175e anniversaire d'Aylmer : pas que des sourires et des rires
En ce qui concerne votre reportage sur les célébrations du 175e anniversaire d'Aylmer, avec tous les vieux costumes amusants, les voitures classiques et les autosatisfactions - surtout après avoir lu l'excellente lettre au rédacteur en chef de Rick Henderson sur cet événement - j'ai une question simple à poser à nos dirigeants municipaux : la dissimulation massive des origines et de l'histoire anglophones d'Aylmer n'est-elle pas un véritable acte de génocide culturel ? Cette question porte sur le changement de nom de rues et de lieux par la ville. Notre version est très petite, mais n'est-ce pas ce qu'il en est ?
Qui sont ces fonctionnaires manifestement francophones qui ont conçu cette "célébration" et qui ont décidé d'exclure toute mention, sauf la plus minime, des véritables fondateurs de notre ville ? J'ai vu cela dans certaines de nos régions aussi. Dans le Pontiac, il y a eu un effort déterminé dans les années 1990 pour montrer que le Pontiac a été colonisé par des pionniers français, et non par les fermiers et bûcherons anglo-irlandais-écossais qui ont laissé leur nom dans tant d'endroits ?
Ce n'est sûrement pas ce que le premier ministre Legault veut dire quand il ordonne que le français a besoin d'encore plus de protection ? Tout cela me rappelle les guerres nationalistes de l'Europe de l'Est. Mais ici, dans ce pays d'abondance pour tous ? Nous sommes dans le même bateau, les amis. ( Traduit )
Stephane Hepworth
Gatineau (Aylmer)