LETTRE
Aberrations
Michaëlle Jean : de journaliste sans envergure, elle est propulsée gouverneure générale du Canada par le gouvernement Harper, sa bonne fée. Première aberration. Aberration signifiant : déviation du bon sens. À Ottawa, les frasques de l’infatuée, grisée par le prestige du poste, vont défrayer les manchettes. Voilà qu’elle récidive, poursuivant sa spirale narcissique insatiable du luxe et de la somptuosité.
Le conseil d’administration de l’Université d’Ottawa l’a nommée chancelière. Deuxième aberration. Ses abus (le fiasco du présumé scandale sexuel de l’équipe de hockey universitaire dont elle s’est mêlée stupidement) auraient dû s’arrêter là. Mais non ! Pistonnée secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), on lui confie un budget d’environ 115 millions destiné à promouvoir la francophonie dans le monde (troisième aberration). Dont une bonne partie des pays francophones de l’OIF sont situés… en Afrique. Pays où les gens crèvent de faim et sont spoliés par des dictateurs véreux. La Michaëlle choisit rien de mieux que de donner l’exemple : le plat de bonbons de 115 millions devant elle, elle y plonge à deux mains !
Quatre jours au Waldorf Astoria, à New-York : 50 000 dollars. Une bagatelle ! Madame vit à Paris dans une demeure princière, septième arrondissement. Tout juste rénovée à des coûts faramineux (piano à queue compris). Se garder une petite gène pour ces africains francophones affamés, ses administrés en définitive, ne lui effleure même pas l’esprit. Bel exemple d’absence totale d’éthique et, n’ayons pas peur des mots, de malhonnêteté crasse. À l’égal de ces dictateurs sanguinaires et dépravés dont elle sert la main allègrement dans les cocktails. D’aberration en aberration, voilà comment on créé et entretient un monstre d’égoïsme.
Il n’y a pas bien longtemps : Lise Thibeault, vous vous rappelez ? À quand le procès de Michaëlle Jean ?
Francois Brisebois
Aylmer, Gatineau