LETTRE
Accord de Paris
J’ignore s’il existe encore des citoyens, ici et là, pour croire que l’on atteindra les timides objectifs de l’Accord de Paris visant à limiter le réchauffement planétaire en dessous de 2°C.
J’imagine qu’ils doivent se faire très rares! Les émissions de gaz à effet de serre (GES), responsables du réchauffement climatique, commencent un peu à fléchir au Canada, mais de façon tellement dérisoire qu’il est même gênant d’en parler. Y croire de quelque façon que ce soit, relèverait vraisemblablement d’un acte de foi.
Les chiffres que le Canada a récemment fournit aux Nations unies indiquent que le pays a produit 704 millions de tonnes de GES en 2016. C’est dans les faits un changement si minime que, comme le mentionne le groupe Environmental Defence, « ça ne vaut même pas la peine d’en parler ».
Que puis-je faire comme citoyen pour contribuer à renverser la situation et faire en sorte que l’on adopte les mesures nécessaires pour atteindre ces objectifs? La réponse est simple : pratiquement rien! Il faudrait être d’une incroyable naïveté pour croire que des citoyens dans une « démocratie participative » aient un quelconque pouvoir citoyen, surtout contre les forces de l’argent représentées, dans le présent cas, par les multinationales du pétrole sale.
Bruno Marquis
Gatineau