LETTRE
Aucune communication possible
Le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, refuse catégoriquement une discussion avec l’Association représentant les milieux de garde non reconnus par un bureau coordonnateur.
Les services de garde en milieu familial privé demandent le rétablissement d’un droit fondamental pour un travailleur autonome, celui de se faire remplacer ou assister. Respectant la loi sur les services de garde éducatifs à l’enfance, ces milieux sont choisis et appréciés par les parents. M. Lacombe n’estime pas ces milieux et les oblige même à l’accréditation ou à la fermeture. Ces milieux éducatifs privés sont nécessaires et essentiels au Québec. Plusieurs parents choisissent ces milieux parce qu’ils sont plus ouverts, disponibles et adaptés à leurs besoins.
Une pénurie de places en service de garde se fait sentir et la situation ne cessera d’empirer. Avec une conformité complète pour tous en septembre 2019, suivant la loi 143, plusieurs services de garde en milieu familial privé devront fermer. Les parents sont désemparés face à ce problème. L’enjeu des remplacements est présent et, si celui-ci n’est pas rétabli, encore plus de milieux de qualité fermeront. Nous devons penser aux tout-petits et aux parents. Les milieux de garde non-reconnus sont appréciés et choisis par ceux-ci.
L’Association québécoise des milieux familiaux éducatifs privés a été créée en janvier 2019 pour défendre les droits des éducatrices oeuvrant dans ce type de services de garde.
Audrey Blouin,
Vice-présidente
AQMFEP,
Sherbrooke