Parti vert, Pontiac
Claude Bertrand
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous présenter ?
Juste avant les élections de 2015, Justin Trudeau avait promis que ce serait les dernières élections uninominales majoritaires à un tour (en anglais : First Past The Post). Pour moi, c’était un moment déterminant et je pensais que le fils Trudeau allait faire sa marque dans l’histoire canadienne : il avait, semble-t-il, le courage de mettre les intérêts du pays et de la démocratie devant les intérêts de son parti. Il méritait mon vote.
Une fois les élections passées, alors qu’il a obtenu une majorité, il renonce à sa promesse. Je me suis senti trahi, utilisé et dupé par un joueur cynique. C’est alors que j’ai décidé de m’engager et de me présenter dans le Pontiac. J’ai communiqué avec le Parti vert en 2018 pour les informer que je désirais poser ma candidature dans le Pontiac en préparation pour les élections de 2019.
Depuis, le réchauffement climatique s’est révélé être devenu une urgence climatique et c’est maintenant ma mission et ma priorité.
Quel est votre emploi à temps plein ?
Je suis maintenant à la retraite (depuis mars 2016) et je m’affaire à rénover mon chalet/demeure. Je suis aussi occupé par mon rôle de grand-père d’une merveilleuse petite-fille de 21 mois.
Durant ma première carrière professionnelle, j’ai travaillé comme ingénieur dans l’industrie privée, puis comme ingénieur durant une dizaine d’années dans la fonction publique à Ottawa. J’ai ensuite changé de carrière et je suis devenu pilote d’avions et d’hélicoptères dans l’Aviation royale canadienne.
Quelles sont vos passions dans le travail et dans la vie (volontariat, sport, art, etc.)?
J’aime les sports de plein air : le vélo, le kayak, la randonnée. J’ai développé un intérêt toujours grandissant pour l’astronomie et la photographie. À l’occasion, j’aime bien continuer mon apprentissage du piano.
Quelles seraient vos priorités à court et à long termes si vous étiez élu ?
Ma priorité immédiate serait de faire en sorte que le projet de construction d’un site d’enfouissement hors terre de déchets radioactifs à faible intensité à 1 km de la rivière des Outaouais soit annulé une fois pour toutes.
Ma deuxième priorité est de faire en sorte qu’on impose un moratoire total sur la construction et qu’on mette fin au morcellement du parc de la Gatineau.
Je planifie former un groupe d’intervention composé de représentants fédéraux, provinciaux, municipaux ainsi que de dirigeants de l’industrie et des commerces du Pontiac afin d’examiner l’économie du nord-ouest du Pontiac et trouver des solutions pouvant redémarrer l’économie en dépression. La question est complexe et des fonds fédéraux et provinciaux devront être injectés afin d’encourager les entreprises et les industries à participer à la relance du Pontiac.