LETTRE
Combattre le cynisme et soustraire les députés du pouvoir indu des partis
La nouvelle formation a d’ailleurs présenté et fait débattre une motion exécutoire afin de soustraire les députés du pouvoir indu des partis et de leur chef et redonner plus de pouvoir aux citoyens par l’entremise de députés affranchis d’un joug qui les empêche d’exercer pleinement leur fonction de représentant du peuple.
Cette opportunité est lancée aux députés de changer concrètement les manières de faire au parlement. Notre motion vise à redonner à tous les députés leur droit, ou plutôt leur devoir de parole, afin de représenter réellement l’intérêt des citoyens au jour le jour à Ottawa.
Le gouvernement et les principaux partis sur la scène fédérale ont, à de multiples reprises, manqué leur occasion de prendre en considération l’opinion des Québécoises et des Québécois et particulièrement ceux des régions plus éloignées.
Un déni de l’opinion publique
Le gouvernement Harper, le Parti libéral du Canada et le Nouveau Parti démocratique n’ont que faire de l’opinion des citoyens dans le dossier de l’oléoduc de Trans Canada. Avant même d’entendre l’opinion des citoyens ou même d’avoir étudié les impacts du projet, ces trois partis ont adopté une position inflexible en faveur du projet.
Devant la sourde oreille de la classe politique fédérale, le 3 décembre dernier, Forces et Démocratie a tenu une conférence de presse conjointe avec le Parti vert du Canada afin d’offrir une tribune à des groupes citoyens opposés au passage de l’oléoduc en sol québécois. Des membres des organisations de Coule pas chez nous, des réseaux Vigilance hydrocarbures et de Non à une marée noire dans le Saint-Laurent ont pour la première fois, eu une tribune pour dénoncer le projet de Transcanada au sein même du parlement fédéral.
Jean-François Fortin & Jean-François Larose,
députés de Forces et Démocratie
Ottawa