LETTRE
Conscience sociale à Aylmer
Serait-il possible que le niveau de savoir-vivre connaisse une baisse significative chez nos concitoyens d’Aylmer?
La conscience sociale peut se définir ainsi : perception d’un individu à réaliser qu’il vit au sein d’une communauté de ses semblables, avec droits et devoirs à la clé et donc obligation d’agir en conséquence. « La liberté de l’un s’arrête où commence celle d’autrui ». Vous connaissez ? Or, il apparaît que chez certaines gens, le premier mot même de la définition précédente s’apparente à du chinois. Alors, imaginez le reste…
La conscience sociale, c’est de savoir ne pas accaparer indûment la préposée au Service de l’aide au lecteur à la bibliothèque municipale avec une liste interminable de demandes de réservations quand d’autres personnes souhaitent y avoir accès.
C’est d’avoir le bon sens de ne pas cultiver un champ de pissenlits ou d’herbe à pou devant sa maison quand les voisins s’évertuent à embellir de fleurs leur propriété.
C’est de ne pas laisser traîner son panier d’épicerie dans le stationnement des centres d’achats. Et encore moins de l’abandonner comme une épave sur les terre-pleins des rues de la ville!
C’est d’enlever ses pancartes annonçant sa vente de garage en juin… au moins avant les premières neiges et, idéalement, le lendemain dudit événement.
C’est d’avoir la jugeote de ne pas raconter son dernier voyage en Italie à la caissière de la banque quand d’autres clients poireautent dans la file.
C’est… La liste pourrait s’allonger ad infinitum ! Vous vivez probablement des situations semblables à répétition dans votre environnement quotidien.
Conscience sociale, savoir vivre, civisme, autant de synonymes d’un élémentaire impératif de la vie urbaine qui en prend de plus en plus pour son rhume secteur Aylmer. Il devient de plus en plus évident que bon nombre de nos concitoyens gagnerait à s’inscrire au cours Conscience sociale 101.
Francois Brisebois
Aylmer, Gatineau