LETTRE
Contre M. Leclerc et les sociaux-démocrates
C'est avec une ânerie scabreuse et de la démagogie que Marcel Leclerc associe sournoisement une philosophie politique qui s'inspire d'un libéralisme classique à un organisme comme le KKK. M. Leclerc a beau ne pas apprécier des principes qui ne sont pas les siens, il reste qu'il a l'obligation intellectuelle de représenter honnêtement ce qu'il cherche à détruire.
Pour ces conservateurs, l'individu et la famille passent avant la collectivité. Ils sont d'accord à aider tous ceux qui ne sont pas aptes à subvenir à leurs propres besoins. Mais, pour ce qui est des autres, ils s'attendent à ce que nous assumions la responsabilité qui est la nôtre: de voir à ce que nous ne soyons pas un fardeau pour notre voisin. Ils sont fiers et indépendants. Le droit à la propriété privée est une valeur primordiale.
La compétition, l'économie de marché, et le principe d'utilisateur-payeur sont sacro-saints. Ils voient un rôle plus limité pour les gouvernements et leurs grosses bureaucraties, qui ont tendance à gaspiller l'argent du contribuable sur des projets et des programmes mal pensés. Pour eux, le mot profit n'est pas un synonyme de péché. Ils ne craignent aucunement l'entreprise privée et ils ont un grand respect pour ceux qui créent de la richesse.
Ils considèrent que l'état nourricier mène à la dépendance, à l'infantilisation. C'est d'empêcher les gens de grandir, de se frotter contre la réalité, de combattre, de gagner et d'en sortir mieux préparés pour affronter le prochain défi. Je ne connais pas de Texans. Mais je connais plein de fiers individualistes, ici au Canada, et ils doivent être plus nombreux que pense
M. Leclerc puisque les Conservateurs de M. Harper sont au pouvoir et les sociaux-démocrates ne le sont pas.
Joanne Allen
Aylmer