LETTRE
Coupable !
Les Canadians de Montréal sont éliminés en première ronde des séries éliminatoires 2017. Grande déprime chez les partisans québécois. Et pourtant, pouvait-il en être autrement du sort de cette équipe ? Si on pousse l’analyse plus loin qu’un simple Carey Price aux performances ordinaires ou un Max Paccioretti improductif… on s’aperçoit qu’au-delà des joueurs, c’est l’organisation de ce club qui est à blâmer pour rouler les partisans dans la farine. Une organisation qui pratique à l’année longue l’enflure verbale, par la voie de ses serviles Houle et Denis entre autres sbires, pour vanter des joueurs au talent incertain ou carrément inexistant. Un Marc Bergevin, à la contrition facile, adepte de l’auto-flagellation, incapable de dénicher un as compteur, mais collectionneur impénitent de deux de pique rejetés par les autres équipes de la LNH. Une organisation qui favorise depuis longtemps une équipe de mercenaires tchèques, russes, américains et autres au détriment de joueurs québécois. Une organisation coupable de ne pas obliger ses mercenaires à apprendre le français l’été au lieu de jouer au golf. Partisans des Canadians, pensez-vous sérieusement que ces soldats appointés et millionnaires vibrent au flambeau et aux bras meurtris, à Maurice Richard et à la sainte flanelle ? Allons donc ! Aux dollars, oui ! Dans les prochains jours, les scribouillards s’en donneront à cœur joie pour casser du sucre sur le dos des joueurs. Adeptes de la vue courte, ils ne penseront même pas à critiquer cette organisation mensongère et abusive. Quand les sénateurs de Rome ont engagé des mercenaires pour défendre l’empire, celui a commencé à péricliter. Je trouve une étrange analogie entre les Molson, les Bergevin, les Canadians 2017 et le déclin de Rome. Mais, Partisans du CH, vous n’êtes pas obligé de partager mes vues puisque vos Canadians vont remporter la coupe en 2018.
Francois Brisebois,
Aylmer