Coupe à blanc à Aylmer nord (réplique)
Suite à la lettre de Ronald Temchuk et le reportage original du Bulletin sur la coupe à blanc dans le nord d’Aylmer, je suis profondément outré par l’audace de la compagnie Brigil bien que cela ne me surprend pas.
Chaque année dans le monde des espaces verts de la dimension de la Belgique disparaissent. Ces espaces verts sont les poumons de la planète. Pour se nourrir, ils absorbent une partie du gaz carbonique (CO2) qui est dans l'air et produisent l'oxygène qui nous permet de respirer. La disparition de nos espaces verts contribue directement au réchauffement de la terre, et ultimement à des catastrophes telles que les cyclones ou les ouragans, des inondations, etc.
Tout résident d’Aylmer ne peut s’empêcher de voir dégrader la qualité de notre environnement depuis la profusion de blocs-appartements et de maisons en rangée. Les conséquences sont nombreuses : routes surchargées, pollution accrue, les nuisances du bruit, le réchauffement de zone urbaine, menace à la biodiversité, impact psycho-social, etc.
Une grande entreprise de construction peut être facilement incitée à effectuer des coupes à blanc étant donné la politique de la Ville sur la « densification du noyau urbain » - politique que je dénonce. C’est grassement payant pour une entreprise d’agir sans permis et de nous confronter avec un fait accompli. Ce n’est pas une minable amende de 5 000$ qui va la dissuader alors qu’elle peut vendre des condos entre 200,000 et 400, 000 $ l’unité. D’ailleurs, de nos jours, on ne voit pas notre méga-ville de Gatineau refuser des permis de construction à Aylmer. En fait, toute coupe à blanc comme on a vu dernièrement devrait avoir comme conséquence le refus d’un permis de construction comme cela se voit ailleurs. Cela aurait un impact réel afin d’empêcher les abus.
P. Trottier
Aylmer