NPD, Pontiac
Denise Giroux
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous présenter ?
J’ai été bénévole au Nigéria, après avoir complété mon premier baccalauréat, où j’ai enseigné dans une école secondaire pendant 2 ans, et ce, sous l’égide du CUSO, un organisme de développement non gouvernemental. En tant qu’avocate depuis 1989, je défends avec acharnement les droits des travailleurs et travailleuses, de même que ceux de tous les groupes vulnérables de la société.
Le NPD constitue clairement le meilleur véhicule pour poursuivre mes combats. Je fais également le saut en politique pour lutter avec vigueur pour la réforme fiscale, afin d’assurer que les mégamillionnaires payent leur part de taxes, et pour que nous soyons en mesure de créer de bons programmes fédéraux, comprenant entre autres la création d’emplois en énergie écologique et la construction de logements abordables, tant dans les grandes villes qu’en régions rurales.
Quel est votre emploi à temps plein ?
Je suis agente en relations de travail au sein d’un des plus grands syndicats de la fonction publique fédérale et avocate depuis 1989. Je défends avec acharnement les droits des travailleurs, des gens à faible revenu, des victimes de crime et de discrimination, de même que de tous les autres groupes vulnérables de la société. J’ai commencé ma carrière dans une clinique d’aide juridique et j’ai ensuite œuvré pendant plusieurs années dans le secteur privé à Hamilton, en mettant toujours de l’avant les mêmes valeurs de justice et d’équité et mon souci de protéger l’environnement.
Quelles sont vos passions dans le travail et dans la vie (volontariat, sport, art, etc.)?
Je me bats depuis plusieurs années pour un système électoral plus juste et pour m’assurer que chaque vote compte. En effet, le système actuel produit souvent des résultats, en nombre de sièges, qui ne reflètent pas le vœu de la majorité des électeurs. Est-ce acceptable qu’un parti politique ayant obtenu de 35 à 38 % du vote ait un pouvoir quasi absolu au Parlement ? N’oublions pas que le pouvoir est trop concentré dans le bureau du premier ministre.
Je suis adepte de plein air, de canot et de randonnées dans la nature, et je tiens à ce que nous protégions l’environnement. Je joue au volleyball intermédiaire à Cantley, et j’ai aussi enseigné le tai-chi pendant plusieurs années à Chelsea et Wakefield.
Quelles seraient vos priorités à court et à long terme si vous étiez élue?
Je souhaite renforcer le rôle du gouvernement fédéral pour assurer l’accès à des logements abordables, par exemple pour les gens à faible revenu, les personnes âgées et les jeunes.
Un autre sujet local très pertinent est le manque d’Internet à haute bande et à haute vitesse dans plusieurs coins de la circonscription.
Je suis préoccupée par les immenses enjeux que pose sur notre société le phénomène de pauvreté. Une véritable lutte à la pauvreté améliorerait la qualité de vie des gens et en même temps baisserait les taux de criminalité et nos dépenses publiques en santé. Un autre enjeu local est de mettre fin à l’idée de construire un gigantesque dépotoir de déchets nucléaires situé à côté de la rivière des Outaouais sur la roche poreuse, rivière versant dans le fleuve Saint-Laurent. C’est justement en refusant d’élaborer des politiques et des stratégies en matière de déchets nucléaires que le gouvernement fédéral a permis au consortium SNC-Lavalin de piger librement dans le fonds de 8 milliards $ avec lequel le Canada espérait régler son vieux problème de déchets radioactifs dispersés en peu partout en Ontario, au Québec, au Manitoba et au Nouveau-Brunswick.