En lien avec les nombreuses inondations à Gatineau
Deux firmes s’occuperont d’établir un plan d’action
Relatif à un plan d’action en matière de sécurité civilepar rapport aux inondations, le comité exécutif de la Ville a octroyé deux contrats de services professionnels. Les deux firmes auront pour mission de réaliser une étude en vue de produire une nouvelle cartographie des zones inondables sur le territoire gatinois. Les deux firmes réaliseront également des relevés aériens.
Un contrat de 99 913,28$ a été donné à la firme Lasalle/ NHC Inc. Un contrat de 126 185,06$ a aussi été émis à la firme Perron, Hudon, Bélanger arpenteurs-géomètres inc.
C’est le gouvernement du Québec qui a incité la Ville à reconcevoir sa cartographie. En lien avec ces sommes d’argent, la province a donné 2,8 millions de dollars à Gatineau pour actualiser une cartographie uniformisée des zones inondables de la région. Cette subvention inclut aussi l’amélioration des outils de gestion et de communication en cas d’inondations futures. L’entente vise les zones inondables de la rivière des Outaouais, de la rivière Gatineau, de la rivière Blanche et de la rivière du Lièvre. Les territoires couverts comprennent les zones inondables situées dans les MRC de Pontiac, des Collines-de-l’Outaouais et de Papineau.
Le maire Pedneaud-Jobin est heureux des deux contrats offerts. « Les outils développés contribueront à renforcer nos actions de planification et gestion des inondations pour Gatineau et les MRC avoisinantes », dit-il.
La cartographie actuelle date de 2017. La Ville considère qu’il faut mettre à jour la cartographie en vue de prévenir les conséquences de futures inondations. Avec les changements climatiques, Gatineau peut s’attendre à être témoin de plusieurs autres inondations au courant des prochaines années.
La Ville avait été frappée par d’énormes inondations l’an passé. À l’échelle de la province, Gatineau avait été la ville la plus touchée par la montée des eaux. 2200 maisons avaient été sinistrées. Pendant la catastrophe naturelle, en vue d’assurer la sécurité de tous, 900 employés avaient été mobilisés, et ce, pendant plusieurs semaines.