LETTRE
Deux syndicats dénoncent le désengagement de l’UQO dans sa mission sociale
Radio-Canada a révélé que l’Association générale des étudiants de l’UQO (AGE-UQO) assumait seule la facture de 10 000 $ pour offrir des services aux victimes de violence sexuelle. Le Syndicat des professeures et professeurs (SPUQO) et le Syndicat des chargées et chargés de cours (SCCC-UQO) dénoncent vivement la situation.
En décembre 2017, ces deux syndicats avaient quitté le Comité consultatif pour une communauté exempte de harcèlement, de violence et d’agression à caractère sexuel. Ils reprochaient à ce comité son manque de démocratie, de collégialité, de transparence et d’efficacité. De plus, l’UQO refusait de rémunérer certaines participantes de ce comité prétextant qu’elles devaient y participer « par engagement ».
Enfin, les deux syndicats dénoncent le manque de ressources financières et humaines afin de réaliser le plan stratégique de l’UQO. Par exemple, l’UQO accepte de créer un poste de coordination au Comité de l’environnement, mais ne souhaite pas payer entièrement la facture. On demande à l’AGE-UQO et aux syndicats de payer la moitié de son salaire.
Les deux syndicats s’entendent sur le fait que l’UQO mise trop sur des projets immobiliers et pas assez sur les humains, qu’ils soient étudiants ou travailleurs.
Nicolas Harvey, SCCC-UQO
Gatineau