LETTRE
En réponse à Charles Montpetit de Montréal
D’où ça vient le «registre des automobilistes» ?
La lettre de notre visiteur de Montréal parue le 2 mars concernant le projet de loi 64 sur le registre des armes à feu ne pouvait tomber plus à pic pour illustrer à quel point les gens de la métropole sont déconnectés vis-à-vis les réa-lités du monde rural et de l’univers de la chasse.
Après cinq lourds paragraphes de présomptions moins que plus fondées, notre touriste conclut en faisant une comparaison boiteuse avec le «permis de conduire», allant même jusqu’à prétendre, sans aucune référence, que «les armes à feu font plus de victimes que les véhicules routiers».
En avançant de telles faussetés qui ne tiennent pas du tout la route, notre «montréaliste» ne fait que donner des munitions aux opposants au registre qui ne lâcheront jamais le morceau.
D’autant que le puissant lobby de la National Rifle Association a commencé à étendre ses racines au Canada et au Québec. Et ce, sans compter les divisions qui se font dorénavant sentir au sein même des caucus des principaux partis politiques, comme le rapportait entre autres Le Devoir dans son édition web du 13 janvier.
Jules Guitard
Gatineau (sect. Aylmer)