Fondation du Groupe humaniste de Gatineau fondé à Aylmer
L’Association humaniste du Québec (AHQ) a lancé le groupe des humanistes francophones de la grande région de Gatineau le 29 novembre, au restaurant Antonyme, 150 rue Principale.
La soirée s’est déroulée sous la forme d’un souper-conférence ayant pour thème la liberté de conscience.
L’Association humaniste, un organisme à but non lucratif, fut fondée en 2005 dans le but de donner une voix aux gens athées et agnostiques. La maison-mère de l’association se trouve à Montréal. Étant donné que plusieurs membres habitent dans la région, le conseil d’administration a eu l’idée de créer une filiale en Outaouais. « Dès la création de l’Association des humanistes du Québec, nous avons voulu que le mouvement ne soit pas cantonné à Montréal », dit Michel Vivard, président de l’association. L’AHQ a déjà des groupes dans la région de Québec et de Trois-Rivières.
Dans la métropole, le AHQ est assez dynamique, ayant des activités sociales, des conférences et des soupers-rencontres sur une base régulière.
Le mouvement est pancanadien et est affilié au groupe International Humanist and Ethical Union (IHEU). Le IHEU a même des représentants à New York ainsi qu’à Genève.
Le groupe organise des activités sociales, culturelles et philosophiques. L’association prône la pensée critique ; il rejoint ses membres et des supporteurs à la cause et leurs préoccupations. La ligne directrice des humanistes est : « […] de mettre l’homme avant tout, avant les dieux, les dogmes et l’idéologie ». La pensée critique utilisée permet « de se protéger des manipulations intellectuelles pratiquées par les organisations religieuses de tout acabit ». Elle a pour but de mettre des débats sur la place publique de manière rationnelle.
L’AHQ est un acteur qui n’hésite pas à intervenir lorsqu’il y a des débats en matière de laïcité au Québec. C’était le cas, lors de la proposition de la charte des valeurs par le gouvernement minoritaire du parti québécois. Elle soutient entre autres l’abolition des prières dans les institutions publiques. Le groupe veut aussi l’abolition du volet culture religieuse du cours Éthique et Culture religieuse (ÉCR). Ses membres veulent faire cesser la discrimination « antihumaniste » qui réserve les cérémonies de mariage aux seules religions reconnues.
Visiblement lorsque viendra le temps, l’association se prononcera dans le débat actuel portant sur les signes religieux aux employés de l’État en position d’autorité. L’association peut être contacté à info@assohum.org