LETTRE
Formule E
La Fédération canadienne des contribuables (FCC) demande au gouvernement du Québec de ne pas dépenser un seul dollar supplémentaire en appui au ePrix de Montréal. Montréal est la seule des neuf villes hôtesses à débourser des fonds publics pour payer les droits de la course.
La ville invoque la promotion de l’électrification des transports pour justifier ce gaspillage manifeste de deniers publics. Bien entendu qu’il s’agit d’un objectif noble, mais toutes les autres villes hôtesses sont en mesure d’atteindre le même résultat sans dépenser un seul dollar de l’argent des contribuables. Le maire Coderre s’est fait avoir par les organisateurs pendant ces négociations.
La ville de Montréal dépensera 7,5 millions de dollars pour se doter de murets en béton neufs qui seront installés tout au long du parcours urbain. La course ne profitera donc pas de l’infrastructure déjà existante au circuit Gilles-Villeneuve pour laquelle les contribuables ont déjà financé la rénovation au coût de 52 millions de dollars.
Nous n’avons pas encore entendu d’explication logique pour justifier que le ePrix ne se fasse pas sur le circuit Gilles-Villeneuve. Les contribuables montréalais s’attendent plutôt à ce que leur argent soit dépensé pour régler les problèmes criants en infrastructure à Montréal. Pour l’heure, ce ne sont pas les pilotes de Formule E qui font du slalom dans les rues de Montréal, mais bien les automobilistes montréalais tentant d’éviter les nids-de-poule!
Carl Vallée, Directeur, FCC-Québec
Montréal