Zone d’intervention spéciale pour zone d’innondations
Gatineau doit attendre Québec
Le Maire de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin, a indiqué lors de son point de presse de retour des vacances, le 21 août, que la balle est fermement dans les mains de Québec quant aux prochaines étapes à suivre dans la saga de la zone d’intervention spéciale.
« Sept ministères travaillent là-dessus, c’est complexe et entièrement entre les mains de Québec. Les règles sont déterminées par Québec et nous les appliquons. Pour déterminer les zones, je n’ai aucune idée combien de temps cela peut prendre mais, moi, je sais que ça presse. »
M. Pedneaud-Jobin a indiqué que 292 demandes d’exclusion de la zone ont été faites par des citoyens et que plusieurs de celles-ci ont déjà été traitées ou bien réglées, indiquant cependant que quelque-unes des demandes seraient impossibles à combler.
« En ce qui concerne les citoyens qui, parce que leur maison était au sec, jugent qu’ils ne devraient pas être dans la zone, mais qu’il y avait de l’eau partout autour de la maison, du point de vue du gouvernement, ce retrait n’est pas recevable. »
Le maire reconnaît que plusieurs personnes se retrouvent en situation incroyablement difficile avec l’impossibilité de déménager ou de reconstruire sans un endettement extrême, et espère avec optimisme voir Québec agir rapidement pour éviter de prolonger cette période de stress extrême que doivent subir de nombreuses familles.
Lorsqu’il a été questionné sur la période de délais qu’il envisageait avant de recevoir une réponse du gouvernement provincial, le maire a voulu se montrer réaliste et encourager les victimes à être pragmatiques.
« C’est plate à dire, mais si on évalue la complexité de ces décisions, on parle à l’échelle d’années avant que les grandes décisions soient prises. J’espère que des petites mesures seront prises pour sécuriser certains secteurs mais ,en attendant, je dirais aux citoyens de prendre des mesures à court terme selon leurs priorités économiques parce qu’on n’a aucune idée combien de temps que ça pourrait prendre. »
M. Pedneaud-Jobin espère être capable d’obtenir la permission de Québec pour accomplir certains travaux concrets sur le territoire qui pourraient atténuer les conséquences de futures inondations sur certains citoyens et certaines structures jugées critiques pour la ville.
Il a notamment parlé de rehausser certains chemins et de créer des barrages naturels qui préviendraient le passage de l’eau vers les maisons de certains citoyens en zone inondable.
Québec pourrait cependant hésiter à accorder des dérogations en raison de l’effet domino qu’elles pourraient avoir dans l’ensemble de la ZIS.