Gatineau et cannabis
Plusieurs règles encadrent la légalisation du cannabis. Dans les lieux publics, un individu ne peut pas avoir plus de 30 grammes de cannabis séché. La possession de cannabis demeure complètement interdite dans les endroits fréquentés par des personnes mineures, comme les établissements scolaires.
Dans des lieux autres que publics, comme pour le domicile, la possession légale est limitée à 150 grammes de cannabis séché ou son équivalent, et ce, peu importe le nombre de personnes majeures habitant le logement.
De plus, il y a possibilité pour les locateurs, dans les 90 jours suivant l’entrée en vigueur de la Loi, de modifier les conditions d’un bail de logement pour y ajouter une interdiction de fumer ou de vapoter du cannabis. Le propriétaire d’un logement ne peut interdire la consommation intégrale du cannabis, mais peut interdire le cannabis fumé.
Les citoyens québécois ne peuvent d’aucune façon cultiver du cannabis à des fins personnelles. De plus, il est interdit de se présenter au travail avec les facultés affaiblies.
Les restaurants/cafés ne pourront pas servir des aliments qui contiennent du cannabis. C’est la Société québécoise du cannabis (SQDC) à elle seule qui a le pouvoir de vendre du cannabis. L’action de donner du cannabis à un mineur peut constituer une infraction criminelle passible d’une peine d’emprisonnement. Un citoyen majeur peut donner du cannabis à une autre personne majeure, mais sans le vendre. La revente est donc illégale, selon les indications de la loi.
Il est interdit de fumer ou de vapoter du cannabis là où c’est interdit pour le tabac. Il n’est pas légal de conduire après avoir consommé une dose quelconque de cannabis.
Étant voisin avec l’Ontario, la situation de Gatineau est particulière. L’Ontario n’a pas les mêmes règlementations que la province du Québec.
Les policiers de Gatineau s’adaptent
Pour faire face à la légalisation du cannabis, tous les policiers de Gatineau ont dû suivre une formation d’une durée de 4 heures. Ils devront suivre deux autres formations en novembre. « Malgré cette légalisation, la lutte à la production et aux trafics illégaux de cannabis et de stupéfiants demeurera une des priorités du SPVG », dit un représentant.