----- Hommage à une « Grande Dame »
Je ne peux m’empêcher de réagir à la controverse soulevée par les propos du conseiller, Mike Duggan, à l’endroit de Constance Provost. Je dénonce fortement ces propos et je m’en dissocie formellement.
Je connais Constance Provost depuis 1968. Par la suite, j’ai rencontré et côtoyé très souvent « Constance » à de multiples occasions et dans toutes sortes de circonstances. Jamais, jamais ... je n’ai été témoin de ce que Monsieur Duggan insinue.
Dès mon arrivée à Aylmer comme enseignant en 1968, j’ai connu Constance comme mère de famille car j’ai enseigné à ses filles. En 1983, quand elle s’est présentée pour la première fois à la mairie, elle m’a demandé d’être son organisateur politique. Comme j’étais déjà engagé dans d’autres projets, j’ai décidé de décliner son offre.
Dès 1974, j’ai été membre de l’équipe de direction de l’école secondaire Grande-Rivière et en 1985, j’en ai été le directeur. Je puis témoigner que Constance a toujours été ouverte et accueillante aux demandes de l’école. Elle a ainsi appuyé plusieurs projets qui ont grandement contribué au développement des services culturels et de loisirs offerts en partenariat entre l’école et la Ville.
En 1983, à l’initiative de deux enseignants, est né un projet innovateur appelé « Place aux jeunes » -- un échange culturel avec des jeunes du Lycée de Vernon en France. Constance a appuyé ce projet dans toutes les activités de financement. Quand nos amis français venaient nous visiter, Constance les accueillait, les portes de l’Hôtel de Ville leur étaient grandes ouvertes et elle leur réservait une réception digne de la « Royauté française ». Ce scénario s’est répété à chaque projet. Nos amis français en ont gardé des souvenirs et plusieurs en parlent encore.
J’ai aussi été en mesure d’être témoin de son appui au Centre alimentaire Aylmer, depuis ses origines.
Constance est une femme exceptionnelle, engagée et authentique, humaine et efficace. Ceux et celles qui ne l’ont pas connue ne peuvent pas mesurer tout l’héritage qu’elle nous a laissé. Je ne puis tolérer d’aucune façon que des propos malencontreux viennent ternir son image et sa réputation.
Je désire offrir mes sincères condoléances à sa famille, ses enfants et ses petits-enfants.
Reynald Labelle,
Ex-directeur de l’école secondaire Grande-Rivière
Ex-président du Conseil d’administration du Centre alimentaire Aylmer