LETTRE
Hommage à William Assad, un collaborateur du West Québec Post
J’ai appris le décès de monsieur William Assad survenu le 1er avril dernier.
À titre de président fondateur du Centre hospitalier de Gatineau, c’était l’appellation de cet édifice à cette époque (1976 - 1983), je me permet de parler d’un homme chaleureux, charismatique, et éloquent. À cette époque, nous, les membres du conseil provisoire de ce centre, sur lequel siégeait Willy Assad, préparions les étapes afin d’embaucher un directeur général, de préparer les plans conduisant à la construction du centre (333 lits et budget de 43 millions $), d’élaborer toutes les politiques reliées à l’ouverture et d’organiser les services, le fonctionnement et la pérennité de ce nouvel équipement dans la région. Souvenons-nous que plus de 40 000 citoyens ont signé une pétition menant à l’érection de ce nouveau centre.
Armé de la compréhension des besoins de la clientèle, armé d’une connaissance du monde des affaires, William a été un des pionniers de l’érection de ce nouvel édifice. Lorsqu’un conflit s’annonçait, M. Assad arrivait à calmer la situation, sinon à la résoudre. Toujours, son sourire couvrait son visage alors qu’il était à l’écoute d’une autre personne, de sorte qu’il en arrivait à présenter l’autre face d’une décision, d’un projet ou d’une rencontre.
J’ai adoré travailler avec cet homme brillant, possédant une culture générale et une culture reliée aussi à sa famille libanaise. Je conserverai son image longtemps dans ma mémoire. Je sais que les autres membres vivants et qui ont siégé à ce conseil approuveraient mon témoignage.
Robert Moreau,
Président fondateur
Centre hospitalier de Gatineau
Gatineau