LETTRE
Horti-Cité : un projet de maraîchage urbain
Nous sommes un jeune organisme constitué en septembre 2019 à Gatineau. Nous offrons trois grands volets avec des services propres à chaque volet, à savoir, l’aménagement comestible (jardin communautaire, jardin privatif, etc), le verdissement (plantation d’arbres, pelouses écologiques, service conseil, etc) et l’éducation (formations, ateliers, kiosques, accompagnement de projets dans les écoles, etc.)
Notre organisme entend se positionner en leader sur l’agriculture urbaine et ambitionne d’accompagner Gatineau vers une transformation en ville nourricière.
Pour se faire, nous sommes en train de monter un projet de maraîchage urbain que nous souhaitons développer en 2020 et lancer en 2021. Le maraîchage urbain est la culture à vocation commerciale de végétaux comestibles sur des terrains vacants publics, privés à l’aide d’unités mobiles électriques ou à assistance électrique. Nous pensons que ce projet auraient de nombreuses répercussions positives et apporteraient des solutions à de nombreux enjeux, à plus forte raison, en temps de pandémie :
Limiter les déserts alimentaires par l’accès à des produits de grandes qualités aux coûts environnementaux moindres; Réduire les émissions de GES par la réduction du transport et l’utilisation de moyens de transports durables alternatifs; Sensibiliser la population sur la réalité d’une production alimentaire local et de saison; Éduquer et encourager les personnes aux enjeux d’une saine alimentation; Créer des lieux qui favorisent la biodiversité en ville; Offrir des situations propices à la réinsertion sociale et professionnelle; Favoriser les échanges intergénérationnels et culturels, soit sur les lieux de production soit dans les lieux de distribution (marchés de quartier, fêtes des semences, etc.); Lutter contre les îlots de chaleur et absorber les eaux de pluie; Contribuer au débat crucial du XXIe qu’est l’alimentation dans nos villes; Développer des emplois durables et valorisants; Embellir les espaces urbains; Valoriser des déchets organiques (compost, feuilles mortes, etc) comme fertilisants; La réutilisation de déchets de construction pour créer des sols fertiles en ville; Renforcer l’autonomie alimentaire de la ville en créant un maillon prépondérant dans la résilience des villes en cas de rupture d’approvisionnement.
Fabien Despeyroux, Horti-Cité
Gatineau