LETTRE
Inondations et l’avenir
Les inondations du printemps nous mettent de nouveau à l’épreuve. Je dois saluer le beau travail d’Audrey Bureau qui était omniprésente en coordonnant les efforts de nombreux volontaires du quartier Wychwood. Ces volontaires ont effectué un travail admirable. Nous en sommes fortement reconnaissants.
La ville était mieux préparée cette fois qu’en 2017. Cependant, il faut trouver des vraies solutions pour palier à ces problèmes. Vu les changements climatiques, on ne peut pas continuer à vivre de tels drames régulièrement. Les effets économiques et psychologiques sur nos familles sont sans bornes.
Une préoccupation pour notre famille demeure la construction d’innombrables blocs d’appartements et maisons en rangées qui poussent comme des champignons et mettent d’énormes pressions sur nos systèmes d’égout particulièrement quand surviennent des inondations et pluies abondantes. La ville poursuit une politique de densification urbaine, comme on le sait. Quand le béton remplace les espaces verts et les arbres, la nature perd sa capacité d’absorber l’eau. Nos routes deviennent de plus en plus congestionnées. L’effet des gaz à effet de serre est amplifié. On en a vu les effets pervers dans des tas de municipalités que ce soit ici ou ailleurs dans le monde. Les villes doivent être sur la ligne de front pour combattre les changements climatiques. L’heure est à des décisions audacieuses, courageuses et difficiles de la part de nos politiciens. Comme disait une conseillère à Montréal : parce que développement n’est pas synonyme de croissance. Parce que durable n’est pas synonyme de facile.
P. Trottier
Aylmer