LETTRE
Investir dans la petite enfance
Le développement de la
petite enfance, ici comme ailleurs dans le monde, favorise l’avenir
économique en permettant aux enfants de réaliser leur plein potentiel.
Des études révèlent que le coût-bénéfice des interventions en nutrition
est de 1 pour 16.
Source de fierté, le Canada est un chef de file dans la lutte contre
la malnutrition. Pour ce qui est de l’enseignement préscolaire, autre
pierre angulaire du développement de la petite enfance, le rendement est
de 1 pour 10. Par contre, le financement du Canada n’est pas à la
hauteur dans ce domaine. Comme l’enveloppe de l’aide publique au
développement est insuffisante, nous devons présentement choisir entre
l’une ou l’autre des initiatives critiques d’allègement de la pauvreté.
Tel que recommandé dans le Rapport du Comité permanent des affaires
étrangères et du développement international de 2016, nous devons
augmenter les dépenses d’aide publique au développement, dès cette
année, pour atteindre 0,35% du revenu national brut d’ici 2020.
Monsieur le Ministre Morneau, cela serait un merveilleux cadeau de Noël pour les enfants les plus pauvres!
Annie Fortin
Gatineau (sect. Aylmer)