Bloc Québécois, Hull-Aylmer
Joanie Riopel
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous présenter ?
Diplômée en technique en réadaptation et justice pénale, j’ai travaillé auprès de plusieurs clientèles vulnérables : maison d’hébergement pour femmes, enfants victimes d’abus sexuels, enfants en centre de réadaptation (service offert par la Direction de la protection de la jeunesse). Je suis présentement technicienne en travail social au sein de la Commission scolaire des Portages-de-l’Outaouais. Mon expérience dans le réseau des services sociaux et dans les organismes communautaires m’a amenée à vouloir m’impliquer davantage afin de réduire les inégalités sociales et offrir à chaque enfant une chance égale de s’épanouir dans une planète viable.
Quel est votre emploi à temps plein ?
Je suis présentement technicienne en travail social dans les écoles secondaires, où j’accompagne des élèves présentant des difficultés comportementales.
Quelles sont vos passions dans le travail et dans la vie ?
J’adore travailler en relation d’aide, c’est un besoin. Quand je ne suis pas au travail, je m’implique auprès de ma communauté. Que ce soit simplement en offrant de l’aide à quelqu’un dans la rue ou bien en faisant du bénévolat, je suis passionné par aider mon prochain.
Lorsque j’ai besoin de me ressourcer, je fais de la randonnée dans nos forêts urbaines.
Quelles seraient vos priorités à court et à long terme si vous étés élu ?
Ma priorité locale sera d’être la voix des Québécoise et Québécois de ma circonscription d’Hull-Aylmer. Les impôts que nous envoyons à Ottawa doivent servir à répondre à nos besoins. Les changements climatiques que nous vivons, la crise du logement, et le transport en commun dans l’Ouest de la ville de Gatineau sont des priorités auxquels nous devons parler fort à Ottawa afin de recevoir les sommes perçus qui nous revienne. Puisque ce sont les provinces qui contrôlent l’aménagement du territoire, les réseaux de transport en commun, la production d’énergie et l’exploitation des ressources naturelles, il reste essentiellement deux leviers à Ottawa : la fiscalité et la réglementation.
Le Bloc Québécois propose d’utiliser au maximum ces deux leviers et de changer le système pour le mettre au service de l’environnement. Tant qu’il ne deviendra pas coûteux de polluer et payant de réduire son empreinte carbone, le Canada continuera de polluer et le Québec peinera à prendre son envol. C’est ce à quoi nous condamne le régime fiscal actuel, qui est à l’opposé du principe du pollueur-payeur. Comme vous, je réalise depuis des années que le Canada n’est pas à la hauteur de ces défis et c’est dans ce contexte que le Québec devra, tôt ou tard, prendre toute la place qui lui revient. Je serai la voix des Hulloises, et des Hullois, des Aylmeroise et Aylmerois afin que notre voix soit entendue à Ottawa. Voilà autant de défis auxquels je souhaite m’attaquer, dès le 21 octobre.