LETTRE
------ Journée de sensibilisation à l'aliénation parentale
Depuis sa fondation en avril 2017, le CAP a recueilli plus de 1 500 témoignages de parents et enfants ayant connu une dynamique d’aliénation parentale. Pour certains, cela a mené à une rupture de lien. Reconnue par les experts comme un abus psychologique, l’aliénation parentale est une forme de violence familiale ayant de graves répercussions sur la santé psychologique et le développement de l’enfant.
Au Québec, plus de 40 % des familles vivent une coparentalité, et une dynamique d’AP touche à divers degrés entre 10 à 25% de ces familles séparées. Au regard de ces statistiques, c’est donc entre 75 000 et 150 000 enfants qui sont à risque de vivre une forme plus ou moins sévère d’aliénation parentale.
L’aliénation parentale (AP) est une forme de violence familiale qui survient majoritairement en situation de post-séparation, quand un enfant est appelé à rejeter un parent de façon injustifiée et inexplicable, et ce, sans ambivalence ni culpabilité.
Dans ce phénomène, un des parents se livre à des comportements aliénants (comportements conscients ou inconscients) influençant l’esprit de l’enfant afin de favoriser chez lui le rejet et la désaffection à l’égard de l’autre parent.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter notre site internet >> alienationparentale.ca
Caroline Paradis, CAP
Montréal