LETTRE
L’Assemblée nationale en voie de légaliser les écoles religieuses illégales
Project de loi 144 : Philippe Couillard persiste et signe : les enfants scolarisés à la maison, notamment pour des raisons religieuses, n’auront pas à suivre le programme ni à passer les examens du ministère de l’Éducation. Pour François Legault, chef de la Coalition Avenir Québec, le gouvernement manque à son devoir de protéger des milliers d’enfants et leur assurer une éducation de qualité et digne de ce nom.
Le projet de loi 144 ouvre une brèche dangereuse, s’est inquiété M. Legault, puisque les parents qui choisissent de faire l’école à la maison pour leur enfant, entre autres pour des raisons religieuses, pourront le faire sans enseigner des matières essentielles comme l’histoire et la science. Pire : Philippe Couillard ouvre la porte aux écoles religieuses qui jusqu’à hier étaient illégales et clandestines.
Le chef caquiste a ajouté que le gouvernement libéral ne peut fermer les yeux face à cette situation, puisque l’école à la maison est un phénomène grandissant au Québec alors que, depuis 5 ans, le nombre de parents qui scolarisent leur enfant chez eux a doublé.
Selon la CAQ: (1) Aucun motif, même religieux, ne peut justifier qu’un enfant ne suive pas le programme du ministère de l’Éducation ; (2) Des milliers d’enfants scolarisés à la maison ne suivront pas les programmes établis par le ministère de l’Éducation ; (3) Ils ne passeront même pas les examens ministériels qui permettent d’obtenir un diplôme reconnu ; (4) Un diplôme, c’est un passeport pour l’avenir. L’éducation à domicile doit conduire à un diplôme, c’est non négociable.
Jean-François Roberge,
député de Chambly,
porte-parole de la CAQ
en matière d’éducation
Québec, Qc