LETTRE
L’échéancier de la route 50
Le personnel de Maryse Gaudreau a eu la gentillesse de répondre (19 juin dernier), à ma demande d’information concernant l’élargissement de l’autoroute 50. Je comprends grâce aux explications fournies qu’en plus de l’éclairage bonifié, le MTQ s’engage à transformer 7 km de route à deux voies contraires en véritable autoroute au cours des cinq prochaines années. Il s’agit d’une bonne nouvelle qui devrait réjouir les usagers. Je m’intéresse néanmoins à l’échéancier des travaux à partir des renseignements que je reçois.
Le projet a été annoncé en mars 2017, il y a plus d’un an. Deux appels d’offres ont été publiés depuis le 10 octobre 2017 afin de combler les besoins en services professionnels pour la conception de l’élargissement de la route entre les chemins Findlay et Doherty. Conséquemment, plus d’une année s’est écoulée et ces contrats de services professionnels n’auraient pas encore été attribués. Le processus suit son cours mais on dit bien que ce contrat (qui inclut la préparation de l’avant-projet définitif ainsi que la préparation des plans et devis) est d’une durée approximative de deux ans. C’est donc dire que ces travaux préparatoires pourront faire l’objet d’analyse en vue d’une approbation officielle vers la fin de l‘an 2020 seulement. Quoique néophyte en la matière, j’ose espérer que les études géotechniques et environnementales (que je croyais déjà faites dans la première partie de ce projet il y a bien des années) seront réalisées en parallèle pour que les décideurs puissent en tenir compte dans leur évaluation finale. Mon expérience d’ex-fonctionnaire me dit que selon les données actuelles, l’appel d’offre pour la réalisation des travaux ne pourra pas être lancé avant le printemps 2021 et que la réalisation des travaux aura lieu dans quatre ans, en 2022, juste à temps pour une nouvelle élection.
Tant mieux si, comme on le dit, les travaux préventifs comme l’éclairage ne remplacent pas à eux seuls le projet d’élargissement. Ils sont là pour rendre la route plus sécuritaire en attendant une lointaine concrétisation du projet jusqu’à la 15. Vers l’année 2050 si le militantisme local ne prend pas davantage de vigueur.
Gérard Laurin, Gatineau