LETTRE
La corruption systémique progresse en Outaouais!
La corruption systémique progresse en Outaouais avec l’appui de la Sûreté du Québec, des Sécurités publiques, des Fraternités policières, des conseils municipaux, des maires, de la députation régionale, de Revenu Québec et bien sûr à cause des fraudeurs eux-mêmes, mais aussi de tous ceux et celles qui ne les interpellent pas.
N’êtes-vous pas tannés de vous faire voler? De payer les impôts des autres, ici des corrompus et fraudeurs? Plusieurs fois par semaine, nous entendons parler et voyons ces corrompus fraudeurs ontariens résidant au Québec qui trafiquent leur identité pour ne pas payer leurs impôts dans la province où ils résident comme l’exige la loi, mais dans la province voisine. Ils sont faciles à reconnaître puisque sur leur automobile immatriculée en Ontario, il est écrit en double même, en avant et en arrière :
« Yours to discover ». Il suffit de regarder dans votre famille, parmi vos amis, sur votre rue, dans votre quartier, dans les stationnements de votre immeuble, de votre lieu de travail ou dans les stationnements incitatifs, sur les ponts… Ils sont partout!
Ils résident au Québec pour profiter de la tarification moindre d’Hydro-Québec, du coût moins élevé des garderies, des taxes municipales, des propriétés, des cégeps gratuits et de la qualité de vie québécoise, mais nous fraudent en nous obligeant à payer leurs impôts qu’ils versent ailleurs. C’est révoltant! Cette fraude est systémique et endémique puisqu’elle ne pourrait exister sans la complaisance des autorités de la région et de la société ontarienne qui leur fournit de « fausses adresses »!
Et le plus souvent, plusieurs de ces fraudeurs imposent partout l’anglais, réclament l’anglicisation des services publics, ne parlant pas français et refusant de l’apprendre comme le confiait publiquement une cliente dans un restaurant : « Cela fait 40 ans que je vis au Québec et je ne parle pas français (et en plus je n’en ai pas besoin) ».
Pendant que les petites gens se font arrêter par les policiers pour des infractions « mineures », les voleurs à cravate ou sans cravate au volant de leurs automobiles immatriculées en Ontario s’en tirent, eux, sans problème avec la bénédiction des Sécurités publiques, de la SQ, de nos élus, de Revenu Québec… et un peu à cause de nous tous qui les voyons sans rien dire!
Jean-Paul Perreault,
Impératif français
Gatineau / Aylmer