Accident sur Lattion
La mère du jeune cycliste happé demande de meilleures mesures de sécurité routière
Treena Paiement, la mère du jeune cycliste qui s’est fait heurter par un véhicule sur la rue Lattion le 27 septembre dernier souhaiterait voir la ville imposer un arrêt obligatoire à l’intersection des rues Lattion et Beaupré.
« C’est un coin dangereux, les gens qui montent la rue peuvent parfois être complètement inconscients des gens cyclistes et des piétons qui circulent. », a-t-elle expliqué.
Lorsqu’interpellée par le Bulletin sur l’état de la rue Lattion et la possibilité d’ajouter un arrêt, la conseillère du secteur Aylmer, Audrey Bureau, a offert son soutien à la dame et assure qu’elle a déjà demandé à la Ville d’évaluer ce qui peut être fait pour améliorer la sécurité et elle dit que des analyses suivront.
« Il est important que tous les citoyens qui ont des inquiétudes par rapport à cette rue enregistrent une requête à ce sujet. Pour demander l’ajout d’un arrêt, il est également possible de le faire en envoyant une requête au 311, laquelle sera analysée. La venue de nouveaux immeubles augmente lea circulation automobile dans le secteur et il est important de s’assurer que la rue demeure sécuritaire pour tous, surtout pour les usagers plus vulnérables, comme les enfants. », a ajouté Mme Bureau.
Treena Paiement pense contester le rapport que lui a présenté la police par rapport au cas de son fils disant «qu’il est impossible qu’un véhicule qui roulait à 30 km/h puisse avoir projeté mon fils 15 pieds plus loin. »
Le fils de madame Paiement a subi un traumatisme crânien, un hématome important au niveau de la tête ainsi qu’une double fracture à la jambe après avoir été heurté par le véhicule. Selon sa mère, il doit régulièrement faire des suivis à l’hôpital et demeure, à l’heure actuelle, incapable de retourner à l’école.
Un bon samaritain s’est arrêté pour aider le garçon, utilisant ses vêtements pour arrêter le saignement jusqu’à l’arrivée des services d’urgence. « Il nous a fallu quelques jours pour découvrir qui a aidé mon fils. » mentionne Mme Paiement. « Il n’y a aucun moyen de le remercier suffisamment, il a fait une différence réelle et durable dans le secours apporté à mon fils. »