---- La pandémie mondiale d'antisémitisme
Alors que le monde est en guerre contre le SRAS-CoV-2, un virus plus insidieux est resté largement ignoré par la communauté mondiale. Ce virus est l'antisémitisme.
Deux jours se sont écoulés depuis le vandalisme et la tentative d'incendie criminel de la congrégation Shaa'r Shamayim à Montréal, mais pas un mot de réconfort, de réconfort ou de sympathie n'a été dit à la communauté juive.
C'est avec un grand désarroi et une grande horreur que moi, une femme juive dans un Canada soi-disant progressiste et multiculturel, je suis témoin que nos dirigeants gouvernementaux, nos ONG et nos citoyens non juifs ne reconnaissent pas, une fois de plus, la réapparition violente du vieux, mais omniprésent virus de l'antisémitisme. Ce parasite vieux de 3 000 ans s'est répandu dans le monde entier, manifestant (sa) peur et sa répugnance. Des individus symptomatiques ont été repérés au Capitole de Washington, arborant des T-shirts avec des slogans tels que "6MWE" ("6 millions, ce n'était pas assez") et agitant des drapeaux à croix gammée. Ils ont été vus sur l'île de Vancouver, frappant un juif tout en criant des commentaires antisémites. Ils ont été vus dans le Kentucky, où un étudiant juif a été écrasé par un chauffeur à un feu de ménorah. Et enfin, ils ont été vus à Montréal, où un étudiant en arts libéraux de 28 ans a défiguré la plus grande synagogue de la ville avec des croix gammées et un bidon d'essence à la main.
Le virus s'infecte à un rythme rapide, mais la première étape pour contrôler sa propagation est de reconnaître qu'il existe, il tue, mais il ne restera pas. (Traduit)
Danielle Ben-Shoshan
Ottawa, ON.