La police recherche des victimes possibles de Vincent Vachon
Le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) est à la recherche de victimes potentielles de Vincent Vachon, 41 ans.
La SPVG a procédé à l’arrestation de l’homme, le 13 mars dernier. Le Gatinois est accusé d’agressions sexuelles, de contacts sexuels, d’incitation à des contacts sexuels et de leurre d’enfants.
Après son arrestation, il a comparu devant la Cour du Québec et c’est fait libérer sous diverses conditions telles que l’interdiction d’être en présence ou en contact avec des personnes mineures, l’nterdiction d’être dans un parc public ou dans des zones publiques où pourraient se trouver des personnes mineures et l’interdiction d’utiliser l’Internet.
Les activités menant à l’agression auraient débuté en 2009, alors que Vincent Vachon habitait Toronto. Âgé de 32 ans à ce moment, monsieur Vachon serait entré en communication avec sa victime par l’intermédiaire du maintenant défunt site de réseautage Outaouais Web.
La victime lui a indiqué qu’elle était âgée de moins de 16 ans lors des premiers échanges, mais l’homme a tout de même poursuivi les échanges avec elle, allant jusqu’à lui fixer un rendez-vous.
C’est lors de cette rencontre qu’a été perpétrée la première agression sexuelle. Plusieurs autres relations sexuelles ont suivi au cours des deux prochaines années, la victime a exprimé qu’elle était sous l’emprise de chantage émotif et de violence psychologique.
Après avoir pris pleinement conscience de ce qui lui était arrivé et après avoir trouvé le courage de briser son silence, la victime a porté plainte au SPVG en 2018, plusieurs années après avoir rompu dans le silence ses liens avec l’homme.
Le SPVG dit avoir raison de croire que monsieur Vachon aurait pu faire d’autres victimes, à Gatineau comme ailleurs au Québec et en Ontario, et souhaite donc inviter les victimes à porter plainte.
Toute personne qui aurait pu être victime de monsieur Vachon, ou qui aurait de l’information à son sujet, peut communiquer avec les enquêteurs du SPVG en composant le 819-243-2346, poste 6040.
La porte-parole du SPVG, l’agente Renée-Anne St-Amant rappelle que : « Il faut savoir que pour de telles infractions, aucun délai n’est prescrit pour venir porter plainte au poste de police. Que les agressions datent de 5, 10 ou 15 ans, cela n’a pas d’importance, puisque nous savons que les victimes d’agression sexuelle peuvent avoir besoin de temps pour trouver le courage d’agir. »