LETTRE
La psychose Trump
Tout ce que l’on entends ces temps-ci, a “Trump” dans la phrase. C’est un mythomane, hypocrite, égocentrique, raciste, misogyne, profiteur, manipulateur, voleur, etc. Tout ce qui est négatif lui revient, c’est à lui et à personne d’autre. Il va avoir le doigt sur le bouton du nucléaire, il va détruire l’économie, et il n’a pas encore pris le pouvoir. Et oui, les gens ont peur et on a peur d’avoir peur. Je l’ai vu durant la campagne électorale, faire ses discours devant des foules. Hé oui, il utilisait du langage de fonds de cour, pour certains c’était terrible et pour d’autres c’était ce qu’ils voulaient entendre.
Si on ramènerait nos ancêtres aujourd’hui, il y a de bonnes chances que le langage serait plus cru qu’actuellement. Je ne veux pas le défendre, mais par contre je n’en ferai pas une maladie. Qu’on me dise qu’il faut vivre en paix avec les Russes, qu’il faut sauver nos emplois, protéger nos frontières et réduire les dépenses de l’état, je suis d’accord, ainsi que pour beaucoup d’autres situations.
Personnellement, j’ai bien plus peur de Trudeau, Couillard, Pedneault-Jobin et d’autres politiciens que de monsieur Trump. Vous savez que notre propre cour n’est pas aussi belle. Nos voisins américains ont réagi à des décennies de mensonges, hypocrisie et dépenses excessives de la part des gouvernements américains. Ils ne pouvaient plus continuer à se faire bourrer, comme ils l’on été pendant longtemps. Donald Trump arriva pour certains en sauveur. Si tu est en enfer et que le diable dit qu’il va sauver ton âme, que vas-tu faire?
Moi, je serais plus inquiet de notre situation, ici dans notre Québec médiocre. Nos gouvernements sont endettés à l’os, on est taxés et imposés au maximum, nos services sont au minimum, nos aînés languissent dans leurs couches et ils mangent de la nourriture de survie, notre frontière est une passoire. Les bases de notre société s’effritent et pas grand chose est fait. Qui va gérer le Canada et plus précisément le Québec pour que l’on redevienne haut et de taille.
Noel Denis
Aylmer