LETTRE
« Le club des mabouls »
Comme suite au bref
échange téléphonique, j’aimerais seulement ajouter que la publication
d’une lettre aussi injurieuse et remplie de faussetés que « Le club des
mabouls », de François Brisebois, était à mon sens indigne des pages du
Bulletin (le 11 avril 2018). Car traiter de mabouls, autrement dit de
fous, des députés éminemment brillants, dûment élus, aimés et respectés
et ce, bien en-dehors des limites de leur parti, comme Gabriel
Nadeau-Dubois, Manon Massé et Amir Kadir (qu’il prénomme Omar - joli
biais ouvertement raciste), témoigne d’une ignorance crasse et d’une
malhonnêteté intellectuelle sans nom.
Un bel exemple de cette malhonnêteté : M. Brisebois met entre
guillemets des propos qu’il attribue aux dirigeants de Québec solidaire,
mais qui sont entièrement de son cru : « Demain … nous dirigerons ce
Québec qui mérite la réalisation de nos idées farfelues (…) et nous nous
enrichirons sur le dos des électeurs. »
Toujours selon M. Brisebois, Québec solidaire est « un parti risible
tenant des discours de diseuse de bonne aventure ou de vendeurs de
frigidaires aux esquimaux. Et qui débite des âneries à longueur d’année.
»
Je crois qu’une tel lettre est une insulte à l’intelligence de vos
lectrices et lecteurs, quelle que soit leur allégeance politique. M.
Brisebois estime que les trois députés solidaires qu’il dénigre sans
vergogne auraient un avenir assuré au Cirque du soleil, mais il fait de
lui-même un bien piètre clown en tenant de tels propos. Et semble se
tendre un miroir lorsqu’il parle de débiter des âneries.
Sylvie Lavoie, Aylmer