Le pétrole
Je suis entièrement d'accord avec vous (Didier Peries). Nous devons courber notre dépendance sur le pétrole. Par contre, de un, je ne crois pas que vivre austèrement est la réponse à nos désirs pour les générations futures ou la nôtre. De deux, la cause environnementale doit être plus réaliste et se pencher aussi sur ce qui se passe dessous nos pieds, autre que les gaz de schistes et pas juste se concentrer sur le visible, mais aussi le faire en parallèle avec l'avancement de notre société et promouvoir des idées moins ancrées dans une vision austère pour tous. J’ai travaillé côte à côte avec des ingénieurs environnementaux et parfois, les réalités sociales leur échappent. On a tous tendance à se baser sur des exploits en Norvège, Finlande, et autres, mais est-ce que ça fonctionnerait ici ? Majoritairement, non, dû aux températures et les frais. Parfois oui. Et ceux qui critique les ‘Oui’ possibles sont dans la majorité des cas, les environnementalistes.
Personnellement, je ne veux pas de pipeline de Enbridge au Québec. J’en veux une québécoise qui produit du gaz et du pétrole québécois pour les québécois. Pas de vente ailleurs. Je veux la meilleure sécurité de transport de matières combustible du monde sur notre territoire.
Le produit combustible qui produit le moins de gaz à effets de serres, donc le moins pire et celui dont, soi-disant, nous avons en abondance, c'est le gaz naturel. Une voiture au gaz naturel est loin d'être efficace et tout simplement trop chère. Si l'industrie de l'automobile construit une voiture abordable qui roule au gaz naturel, dans un lapse de 5 à 10 ans il faudra décider si on chauffe nos voitures ou nos maisons ; 98% des mises en chantier résidentielles dans les zones urbaines sont au gaz naturel. Il y aura des manques et bien avant 2050. Que ferons-nous ? Changer nos systèmes de chauffage d'un coup ? À l’échelle de la planète ? Les voitures électriques ? Elles ne sont pas abordables. Je n'ai pas vu de Pick-up électrique tirer un bateau, une remorque, un ski-doo ou un quatre-roues. Encore moins un 2x4 dans une Tesla ou une épicerie pour quatre dans une Smart...
Nicolas Mazet
Aylmer