LETTRE
Le Québec, une société à l’envers grâce, entre autres, à son propre gouvernement!
C’est dégueulasse de voir son gouvernement et certains cadres gestionnaires angliciser, ici, notre système scolaire. Impératif français rappelle à l’ordre le gouvernement du Québec en lui signalant que les établissements collégiaux et universitaires de langue française ont comme mission non pas d’angliciser leurs programmes d’études et les étudiants, mais de former une relève qui demain, aidée des politiques et lois linguistiques gouvernementales qu’il faut urgemment mettre à jour et bonifier, s’assurera que la langue des affaires, du commerce, de l’Administration, du travail et d’usage public est le français au Québec, et non l’anglais. Nous devons réussir!
Nous dénonçons cette tendance lourde observable du gouvernement à angliciser systématiquement et sournoisement tout le système scolaire de langue française, de la garderie jusqu’à l’université, au lieu de prendre les moyens qui s’imposent pour que tout au Québec se passe en français et de s’assurer ainsi que les étudiants sortant des écoles primaires et secondaires, des cégeps et universités de langue anglaise maîtrisent le français et que les immigrants et nouveaux arrivants allophones et anglophones l’apprennent sans faute.
Tous les établissements collégiaux et universitaires de langue française doivent retirer de leur offre de programme tous ceux qui ne sont pas en langue française. Une nation qui se respecte ne peut accepter qu’une ou d’autres lui imposent leur langue.
Ça urge pour stopper la colonisation des cerveaux et l’anglomanie galopante. Il faut une révision de la Charte de la langue française, mais en plus, il faut aussi une politique linguistique « globale et transversale » qui encadre tous les secteurs d’activités gouvernementales et de l’espace public : éducation, culture, immigration, emploi, économie, commerce… Tous les secteurs, sans exception!
Jean-Paul Perreault,
Président
Impératif français
Aylmer / Gatineau