LETTRE
Le Québec veut devenir le leader mondial en réparation de véhicules électriques
C’est dans les toutes nouvelles installations du Centre de formation professionnelle Laurier Macdonald que le Comité paritaire de l’industrie des services automobiles de la région de Montréal (CPA Montréal) a tenu, le 25 janvier dernier, la deuxième édition de son Chantier sur l’entretien et la réparation des véhicules électriques. Pour l’occasion, les nombreux participants ont eu le privilège d’entendre une conférence prononcée par monsieur Pierre Langlois, consultant en mobilité durable et coauteur du livre L’auto électrique...et plus!, en plus de poser les bases de ce qui pourrait très bien devenir une expertise mondialement reconnue dans le monde des véhicules électriques.
Comme l’explique Suzanne Proulx, directrice générale de CPA Montréal, ces journées de concertation autour des véhicules électriques sont extrêmement utiles et rendues nécessaires pour l’industrie automobile québécoise : « Lors de la première édition de notre chantier, un certain nombre de constats s’étaient imposés en ce qui a trait à l’entretien et à la réparation des véhicules électriques. Nous avions tous convenu qu’il était impératif que notre industrie s’intéresse rapidement aux modèles électriques en prévision de leur arrivée massive sur les marchés automobiles canadiens. Les besoins en formation seront criants dans les prochaines années, et nous devons y réfléchir dès maintenant afin de, pourquoi pas, positionner le Québec comme le leader mondial en réparation de véhicules électriques! »
Le président du CPA Montréal, Ghyslain Le Dû, abonde dans le même sens : « Nous nous devons, en tant qu’industrie, de nous adapter aux besoins des consommateurs, tout en outillant et en protégeant nos travailleurs. La création d’une formation, obligatoire ou non, visant spécifiquement la sécurité des travailleurs de l’automobile, sera nécessaire rapidement, car ils auront de plus en plus à travailler sur des véhicules électriques qui fonctionnent évidemment différemment que les voitures traditionnelles. Notre bassin de main-d’œuvre, qui regroupe plus de 30 000 personnes, a le potentiel pour acquérir ces indispensables nouvelles compétences et nous souhaitons leur donner accès à la meilleure formation qui soit afin de les protéger et, ultimement, de protéger les consommateurs québécois. Nous sommes très satisfaits du taux de participation à notre Chantier et c’est dans la collaboration que nous pourrons faire du Québec une véritable plaque tournante de l’entretien et la réparation des véhicules électriques ».
Frédérique Lavoie-Gamache, CPA
Montréal