LETTRE
Les monstres existent
Le Journal de Montréal du 25 avril présentait, en page 5, une poignée de ces immondes salopards prospérant au Québec et arrêtés finalement par les forces policières à Longueuil (Projet Colonie). Il s’agit de proxénètes esclavagistes d’adolescentes de 16 ans aux mines patibulaires et aux noms à peu près impossibles à prononcer. Pas Tremblay ou Dubois, croyez-moi.
Pourquoi en apercevant leurs sales tronches ai-je eu, une fois de plus, la regrettable impression de déjà vu ? Et pourquoi ai-je ressenti la frustrante impression qu’une fois de plus, encore, ces sempiternels récidivistes vont s’en tirer avec quelques années de prison au mieux, et ce, malgré l’énormité de leurs crimes : trafic de personnes, abus sexuels, violence, prostitution, et même… vente d’une jeune femme ! Oui, vous avez bien lu.
Ne nous leurrons pas ici. Ces bêtes auront droit à une enquête préliminaire, un procès interminable, des conditions de détention nickel, une libération conditionnelle peut-être, etc. Triste justice canadienne distributrice à tout-va de sentences bonbon au détriment toujours de la douleur des victimes. Mais surtout pauvre Québec, si tant imprégné du multiculturalisme outrancier à la Justin qu’il s’avère incapable de se débarrasser une fois pour toutes de ces monstres. En les mettant à bord d’un avion vite fait et en les expédiant à l’île Moukmouk ou à la terre de Baffin par exemple. Ah, mais suis-je bête ! C’est vrai, ces monstres ont la citoyenneté canadienne et ils sont nés au Québec, non? Alors, pas touche : ils ont des droits, la citoyenneté, la Charte… et patati et patata. La citoyenneté ne devrait pas être un droit, mais un privilège. Et un privilège, ça se révoque !
Il faudra bien un jour que nos politiciens allument et agissent en ce sens avec ces criminels. Car, au sortir de leur trop bref séjour derrière les barreaux, monstres ils restent et monstres ils reviennent.
Francois Brisebois
Aylmer