Entreprises locales
Les Pédales Fruitées: une entreprise unique qui mélange nourriture et exercice
C’est au 6 à 8 de l’APICA consacré à l’Épicerie African Soul Food que le Bulletin a fait la connaissance de l’entrepreneure Fritzlande LeGrand qui vise à offrir une expérience qui mélange exercice et nourriture.
Inspirée par la tendance d’origine européenne, elle a fondé son entreprise d’animation et de vélo à smoothies, Les Pédales Fruitées.
« J’ai toujours un peu baigné dans l’entrepreneuriat. Beaucoup de personnes dans ma famille ont leur propre entreprise et ça m’a toujours intéressée. Quand j’ai pu associer ma passion pour la nourriture et mes objectifs de bien manger et de faire davantage d’exercice, j’étais heureuse ».
« Est-ce difficile, avec un emploi à temps plein, de devoir se lever tôt la fin de semaine ou de se déplacer après son travail pour une animation? Absolument, mais j’adore sincèrement ce que je fais. », a indiqué Mme Legrand.
La pratique des vélos à jus ou à centrifugeuse est rapidement devenue une activité populaire dans les grandes villes, dans le cadre d’événements de bien-être et de promotion de la santé.
Ces vélos stationnaires utilisent l’énergie kinésique créée par le pédalage pour alimenter mécaniquement un mélangeur qui après quelques secondes de pédalage seulement, récompense le cycliste avec une délicieuse boisson nutritive.
En demande lors d’animation de festivals, d’événements d’entreprises, d’activités scolaires, sportives et ainsi de suite, Mme Legrand cherche à agrandir son marché et éventuellement ouvrir un duo boutique de vélo smoothie et restaurant haïtien.
« Idéalement, nous visons l’été prochain pour le lancement de notre boutique ou au plus tard l’automne prochain. Tout dépendra du financement. Mon idée est d’offrir une expérience saine et unique aux gens, leur permettant de faire du vélo et manger de la bonne nourriture dans un studio confortable. », ajoute Mme Legrand.
L’entrepreneure, qui travaille aussi à la fonction publique à temps plein, a exprimé un intérêt éventuel à produire et vendre ses vélos.
« Nous recevons beaucoup de questions au sujet de la vente des vélos. Nous l’envisageons mais nous prenons les choses une à la fois. Il y a une panoplie de questions qui sont soulevées lorsqu’on veut devenir manufacturier et, pour le moment, nous voulons vraiment nous concentrer sur le volet animation et la mise en place d’un local. Nous travaillons sur des prototypes et nous évaluons nos options. C’est dans les plans, mais pas au cours des 6 prochains mois. »